Par Jean-Pierre Besse
Né le 17 octobre 1922 à Sainte-Marguerite-les-Aumale (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), fusillé le 30 juillet 1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; décolleteur sur métaux ; résistant FTPF.
Fils d’un bûcheron, Marcel Aubruchet, domicilié à Aumale, fut résistant FTP sous le pseudonyme de Marcel, il aurait appartenu au détachement Jeanne d’Arc à partir de janvier 1943.
Suite à une dénonciation, il fut arrêté le 1er avril 1943 puis interné au palais de justice de Rouen, mais selon le ministère de l’Intérieur (30 juillet 1943) il aurait été arrêté à Boulogne-Billancourt (Seine, Hauts-de-Seine) le 2 avril 1943 par la police française pour « actes de terrorisme ».
Il fut condamné à mort le 23 juillet 1943 par le tribunal militaire allemand de Rouen (FK 517) comme « franc-tireur ». Marcel Aubruchet a été fusillé le 30 juillet 1943 à Grand-Quevilly.
Ont été fusillés avec lui René Canton, Paul Carpentier et Marcel Pautremat. Tous les trois avaient été arrêtés le 16 mars 1943 pour incendie volontaire.
Ils furent fusillés au stand de tir de Rouen à Grand-Quevilly et inhumés à Saint-Sever. Les décès furent déclarés à Grand-Quevilly.
Marcel Aubruchet fut homologué sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Sa famille habitait 13 rue du 11 novembre à Aumale (Seine-Inférieure). Elle était en relation avec l’Association des familles de fusillés et exécutés.
Lieu d’exécution et de mémoire : Stand de tir du Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Maritime)
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII. — MRN, Champigny-sur-Marne, dossier Association des familles de fusillés.