PEYRAT François, Marcel

Son père, cultivateur comme sa mère, fut victime de la Grande Guerre. Marcel Peyrat (écrit parfois Peyran), pupille de la Nation, devint instituteur. Nommé à l’école Montchapet à Dijon dans les années 1930, il termina sa carrière comme directeur d’école. Il se maria en août 1932 à Sainte-Ferréole (Corrèze) avec Marie-Louise Dubois, (voir Marie-Louise Peyrat), future professeur et militante syndicaliste. Ils habitaient, dans les années 1950-1960, 58, 61 bis puis 84 rue de Talant à Dijon et avaient un fils né en 1933.

Peyrat, membre du Syndicat national des instituteurs, secrétaire-trésorier en 1937-1939 du canton de Dijon, participa en 1938 aux souscriptions d’aide en enfants espagnols et en faveur des grévistes sanctionnés après la grève du 30 novembre 1938. À la Libération, membre du conseil syndical de la section départementale du SNI, il intervint, le 18 juillet 1945, sur la question des affaires corporatives pour demander le blocage des prix et l’introduction de l’échelle mobile des salaires. Lors du congrès national, le 27 décembre 1945, il souhaita la revalorisation des conditions de rémunérations des instituteurs. De 1947 à 1952, il fut le secrétaire de la section départementale de la Fédération de l’Éducation nationale.

Pour la préparation du congrès national de 1952, il signa dans L’Ecole libératrice du 27 juin, avec huit autres militants, connus pour leur proximité avec le courant « Force ouvrière », un texte dit d’« orientation syndicale » préconisant la recherche prioritaire de l’unité « dans l’indépendance absolue du mouvement syndical ». Le chapeau indiquait que Thévenon* et Peyran [sic] avaient participé activement à la campagne menée par la FEN-FO et le Syndicat confédéré des instituteurs pour présenter une liste FO aux dernières élections à la commission administrative paritaire nationale des instituteurs.