PEYNOT Jean

Par Jacques Girault

Né le 15 août 1922 à Parsac (Creuse), mort le 2 novembre 2002 à Montluçon (Allier) ; instituteur ; militant du SNI ; militant communiste ; conseiller municipal de Lardières (Oise) et de Méru (Oise).

Fils d’un ouvrier maçon, mutilé, et d’une employée des postes, membre du comité des partisans de la paix à Saint-Vaury (Creuse), Jean Peynot, bachelier, instituteur, rejoignit la Résistance. Sous le pseudonyme « Georges », agent de liaison des Francs-tireurs et partisans puis commissaire aux effectifs FTP, il fit partie du comité départemental du Front national en Creuse de 1944-1945 et il fut intégré dans les FFI (pseudonyme Pérès). Il effectua son service militaire dans l’intendance comme sergent.

Pendant la guerre, à partir de 1943, adhérent au syndicat clandestin, il fut collecteur. A la Libération, instituteur à Crocq, membre du Syndicat national des instituteurs, il fut secrétaire de la commission des jeunes de la section départementale tout en militant dans la section de la FEN-CGT et en étant délégué cantonal du SNI.

Il se maria en juillet 1947 à Beauvais (Oise) avec une institutrice, fille d’instituteurs. Le couple eut deux enfants.

Jean Peynot enseigna dans l’Oise en 1947-1948. Installé à Lardières, puis en poste à Méru, ensuite à Creil au collège d’enseignement général en classe de transition, comme son épouse il demanda sa retraite en 1974 pour des raisons de santé.

Dans l’Oise, secrétaire départemental à partir de 1948, il fut par la suite un des dirigeants de l’action des « cégétistes » dans le SNI. Dans les années 1950-1970 dans l’Oise, il fut membre du conseil syndical puis du bureau de la section départementale du SNI. Il intervint dans plusieurs congrès nationaux du SNI dans les discussions du rapport moral. Le 5 juillet 1964, il estima que l’action menée par le SNI pour une réforme démocratique de l’enseignement devait se poursuivre et, le 13 juillet 1968, il proposa que le SNI condamne nettement « l’Europe vaticane ». Lors de l’élection du bureau national du SNI en décembre 1965, il figurait en sur la liste "Pour un SNI toujours plus uni, toujours plus fort" conduite par Alfred Sorel*.

Jean Peynot adhéra au Parti communiste à la fin de 1943 ou au début de 1944 à Saint-Vaury. Membre du bureau de la section communiste de Saint-Vaury en 1944, du comité de la section communiste de Crocq, il devint secrétaire à l’organisation de cette section avant d’entrer, en 1947, au comité de la fédération. Il avait été délégué au festival de la Jeunesse en Tchécoslovaquie. Il fut intégré dans le comité de fédération communiste de l’Oise à partir de 1948. Dès son arrivée, il fut élu en octobre 1947 conseiller municipal de Lardières. Habitant Méru, il fut élu conseiller municipal en 1953. Il habita Creil dans les années 1960. Toujours membre du comité de la fédération communiste, membre de la commission de l’enseignement, il demanda en 1974 à ne plus y figurer en raison de son état de santé. Il demeura secrétaire de la section de Méru-Haut. En 1977, lors des élections municipales de 1977, il était sur la liste d’union présentée par le Parti communiste français à Creil.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article153131, notice PEYNOT Jean par Jacques Girault, version mise en ligne le 6 février 2014, dernière modification le 10 avril 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Archives du comité national du PCF. — SHD Vincennes, homologation FFI, GR 16 P/472954. — Presse syndicale : l’Ecole libératrice.

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