Par Jacques Girault
Né la 7 novembre 1911 à Montaut (Basses-Pyrénées), mort le 11 novembre 2000 à Nay (Pyrénées-Atlantiques) ; instituteur dans les Basses-Pyrénées/Pyrénées-Atlantiques ; militant syndicaliste.
Fils d’un ouvrier papetier, Pierre Peyrègne entra à l’École normale d’instituteurs de Lescar en 1927. Après avoir suivi une quatrième année à l’ENI de Toulouse (1930-1931), il devint surveillant général à l’école primaire supérieure d’Orthez avant de reprendre des postes d’instituteurs successivement à Bruges, à Bosdarros, à Garos avant sa mobilisation en septembre. Il effectua son service militaire en 1936-1937. Il se maria en janvier 1940 à Pau.
Membre du Syndicat national (CGT) en 1933, puis du Syndicat national des instituteurs, Peyrègne militait plus activement dans le Parti socialiste SFIO.
Après la guerre, directeur de l’école de garçons de Pontacq, Peyrègne, membre du conseil syndical de la section départementale du SNI, devint le secrétaire de la section en 1945-1946. Lors du congrès national du SNI, le 29 décembre 1945, dans la discussion de la question laïque, il donna son avis en indiquant que, dans la perspective de la nationalisation, les maîtres du privé devaient être intégrés que s’ils possédaient les diplômes exigés. Au congrès national de Grenoble, il fut assesseur de la séance du 24 juillet 1946. Lors de la réunion du conseil national du SNI, le 27 décembre 1946, son intervention porta sur les nominations des instituteurs dans les centres d’apprentissage qui risquaient d’enlever des enseignants aux écoles primaires. Il quitta le secrétariat de la section peu après.
Il exprima par la suite une lassitude face aux rivalités internes qui, selon lui, affaiblissaient le syndicat.
Par Jacques Girault
SOURCES : Renseignements fournis par l’intéressé en 1977 à Danielle Sindic et à J. Girault. — Presse syndicale.