BRION Charles

Chef d’équipe au dépôt des machines à Châteauroux, Brion participait à la rédaction de l’Émancipateur, hebdomadaire communiste du Centre en 1923. L’année suivante, le Parti communiste le présenta sur sa liste aux élections législatives. Il obtint 8,86 % des voix des électeurs inscrits. Candidat aux élections d’avril 1928 dans la deuxième circonscription de Châteauroux, il recueillit 8,5 % des voix. Le comité départemental communiste affirma : Brion « n’ayant aucune chance de maintenir ses voix et la lutte étant circonscrite entre le comité d’Ornano et Hymans socialiste, le rayon a décidé de retirer purement et simplement la candidature de Brion » (I.M.Th., bobine 304). Pressenti pour la circonscription du Blanc en 1936, la candidature de Gaultier lui fut finalement préférée.
Brion milita activement au sein de l’Union départementale CGTU dont il fut secrétaire adjoint en 1930. Il représenta l’UD au congrès national de Magic-City, en novembre 1931 et, en 1931-1932, il dirigea l’important syndicat unitaire des cheminots de Châteauroux. Dans cette corporation les confédérés étaient faibles ; ils organisèrent une réunion en décembre 1932, mais l’ordre du jour confédéré n’obtint que sept voix, celui présenté par Brion, quarante. La même année Charles Brion était secrétaire de la cellule communiste des cheminots, forte de quinze membres.
Charles Brion participa à la Résistance et aida un passage d’armes à Selles-sur-Cher en août 1944.