FASSIER Louis [Dictionnaire des anarchistes]

Par Rolf Dupuy, Dominique Petit

Né le 11 février 1922 à Fère-en-Tardenois (Aisne) ; mort le 25 mai 1995 à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes) ; menuisier-ébéniste ; militant de la FJA et de la FA à la Libération.

Depuis sa libération du service militaire, en décembre 1945, il était domicilié 7 rue Jacques, Louis Louvel (Xe arr.)
Le 29 mai 1947, il prit la parole lors de la réunion, 64 avenue de Rueil, organisée par le groupe de Nanterre de la Fédération anarchiste
Militant du groupe de Paris-Est de la Fédération anarchiste, Louis Fassier, qui habitait 7 rue du Corbeau (Paris 10e arr.), était un des animateurs de la Fédération des Jeunesses Anarchistes (FJA). Il fut l’administrateur de l’organe de la FJA Jeunesse Anarchiste (Paris, 3 numéros de juillet 1946 à juin 1947) dont le gérant était Charles Durand, puis R. Robic. Il recevait les abonnements et les souscriptions à son domicile. Le Libertaire des 4, 18 octobre et 22, 29 novembre 1946 annonçait qu’il recevait également les sommes destinées aux commandes de tracts et d’affiches.
Son nom et prénom avaient été relevés dans les papiers de Le Bourbis (Le Bourhis ?), militant de la FJA, arrêté le 27 décembre 1947 pour cambriolage, révélant que Fassier était un militant du groupe Paris-Est des Jeunesses anarchistes, ayant assisté à la réunion tenue par ce groupe le 29 août 1946.
Il assurait également l’administration du bulletin intérieur de la FJA, intitulé Amitié (Paris, 2 numéros en 1946).
Lors du congrès de la FJA tenu à Grenoble le 13 septembre 1946, Louis Fassier fut élu trésorier du Comité national de cette organisation. Les autres membres du CN étaient Georges Fontenis (groupe de Paris-est), secrétaire général, Louise Le Bourhis (Paris-centre), secrétaire administrative, G. Mazzochi (Colombes,) secrétaire aux relations internationales, René Busset (Ivry-Vitry), secrétaire à la propagande, René Souchay (Paris-nord), responsable au matériel, Raymond Robic (Paris-est). administrateur de la presse et des éditions, Paul Champs (Paris-est), Senninger (Paris-centre) et François Muñoz (Paris-centre), membres du comité de presse, Marcelle Clavé (Toulouse) secrétaire à l’Entraide.
En juin 1949, il travaillait comme menuisier-ébéniste à la Société Coopérative Ouvrière de Production (SCOP) dite « Chantiers Rochebrune », 11 bis rue Rochebrune à Montreuil-sous-Bois, société communautaire dont il était actionnaire pour une part sur cent, les parts étant de de 1.000 francs pour un capital initial de 100.000 francs. Le PDG de la SCOP était Lucien Bénière.
En 1950, le domicile de Louis Fassier, 7 rue Jacques Tessier (Paris 10e), figurait sur la liste émise par la police des domiciles à surveiller.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article154300, notice FASSIER Louis [Dictionnaire des anarchistes] par Rolf Dupuy, Dominique Petit, version mise en ligne le 21 avril 2014, dernière modification le 16 décembre 2021.

Par Rolf Dupuy, Dominique Petit

SOURCES : R. Bianco, « Un siècle de presse… », op. cit. — Amitié, n°2, septembre 1946 — Archives de la Préfecture de police Ba 1900, 77 W 2045 (document fourni par Gilles Morin) — Notice Louis Fassier du Dictionnaire des militants anarchistes — Fichiers des décès INSEE.

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