Né le 28 mai 1929 à Douai (Nord), mort le 19 août 2021 aux Sables-d’Olonne (Vendée) ; ouvrier chez Thomson puis au CEA ; communiste libertaire et syndicaliste.
Fils d’un couple d’artisans dans la réparation de vélos, Michel Hulot entra en 1951 comme ouvrier chez Thomson en région parisienne. Quelques mois plus tard, il adhérait à la CGT et à la Fédération anarchiste.
De 1952 à 1957, il fut le compagnon de Lola Roussel et milita avec elle à Levallois-Perret.
Proche de la tendance de Georges Fontenis, son activité s’accrut quand la FA se transforma en FCL. À partir de janvier 1954, il commença à signer de nombreux articles dans Le Libertaire.
Sous le pseudonyme de Jean-Louis, il rédigea la rubrique « Pertinences impertinentes » et signa Paul Dupas plusieurs articles anticolonialistes. Travaillant alors au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), il écrivit également des articles sur les conditions d’hygiène et de sécurité des travailleurs du nucléaire, et hostiles au nucléaire militaire.
Son activité syndicale s’accrut à partir de 1955.
Il milita à la FCL jusqu’à la fin, figurant jusqu’en 1960 parmi les souscripteurs réguliers qui aidaient les « clandestins » de la FCL à régler les amendes qu’ils devaient à l’État. Le 30 juin 1958, il avait épousé Élisabeth Pietri*.
Militant syndical, il n’eut plus d’activité politique après la disparition de la FCL. En 2009, il était toujours membre de la CGT-Retraités.
Guillaume Davranche
SOURCES : Témoignage de Michel Hulot. — Le Libertaire du 28 janvier 1954 au 12 juillet 1956. — Georges Fontenis, Changer le monde, Alternative libertaire, 2010.