Par Jean Maitron, notice complétée par Pascal Bedos
Née le 19 avril 1912 à Bezolles (Gers), morte le 15 mars 1995 à Sainte-Croix-du-Mont (Gironde) ; employée des postes ; militante anarchiste.
Employée des postes, Joséphine Coueille rencontra André Prévotel* en 1925. En 1935, elle fut aussi arrêtée dans l’affaire des « stérilisées de Bordeaux » (voir Bartosek), incarcérée pendant douze jours et bénéficia d’un non-lieu. Militante anarchiste, elle avait adhéré à la CGT syndicaliste-révolutionnaire. En 1939, elle fut de nouveau arrêtée, à Tours (Indre), et fit cinquante jours de prison pour « propos défaitistes et incitation de militaires à la désobéissance ». Elle fut libérée grâce à la Ligue des droits de l’homme.
En 1945-1946, à Langon (Gironde), elle anima avec son compagnon une section SIA, puis ils militèrent à la Fédération anarchiste et à la Libre Pensée. Elle participa à la scission de la CGT en 1946-1948 et fut secrétaire de l’union locale Force ouvrière de Langon pendant plusieurs mois. A la fin des années 1950, elle adhéra à l’Union anarchiste et fut reçue à la loge « Ordre et Progrès » de Bordeaux (Droit humain).
Par Jean Maitron, notice complétée par Pascal Bedos
SOURCES : Léo Campion, Les Anarchistes dans la Franc-maçonnerie, op. cit. — Bulletin du CIRA (Marseille), n° 23/25, 1985. — Cahiers des amis d’Aristide Lapeyre, avril 1987. — Notes de l’intéressée et de Marc Prevotel.