Par Guillaume Davranche, Rolf Dupuy
Né à Saint-Denis-la-Chevasse (Vendée) le 18 décembre 1851, mort le 17 juin 1914 à Marseille ; charpentier ; anarchiste marseillais.
Jean Joly, marié et père d’un enfant, milita d’abord à Lyon avant de venir s’installer à Marseille.
En 1885, avec entre autres Gaston Mazade*, José Torrens*, Minnie Lecompte* et Ugo Parini, il collabora au Droit social, qui ne connut que 2 numéros. Le n°2 (juin 1885) donnait d’ailleurs pour siège de la rédaction le domicile de Joly, 27, bd des Dames, à Marseille.
Resté en relations avec les anarchistes de Lyon, Joly hébergea notamment Renaud Cointrot à son arrivée à Marseille.
En 1894 il figura sur une liste de 14 propagandistes anarchistes communiquée par la préfecture des Bouches-du-Rhône au ministère de l’Intérieur, à l’occasion d’une enquête nationale (voir Barnouin).
Perquisitionné à plusieurs reprises, il déménagea au 80, traverse de l’Olivier puis, en 1893, au 3, rue Escoffier et s’éloigna du mouvement anarchiste. Il fut rayé des contrôles de la police en décembre 1896.
Par Guillaume Davranche, Rolf Dupuy
SOURCES : Arch. Nat. F7/12504 — René Bianco, Le Mouvement anarchiste à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône de 1880 à 1914, CIRA, 1978 — René Bianco, « Cent ans de presse... », op. cit. — Etat civil.