BAEYAERT Alfred

Alfred Baeyaert adhéra au Syndicat chrétien des ouvriers des industries chimiques de la région parisienne en janvier 1934. On le trouve mentionné pour la première fois dans la liste des membres du bureau fédéral élus au 4e congrès (Paris, 7 juin 1946). Il y apparaît sous le titre de « président fédéral ». Il fut ensuite constamment réélu président de la Fédération des Industries chimiques CFTC jusqu’au 8e congrès (27 septembre 1952, Bierville) à l’issue duquel il devint président d’honneur. Il conservera ce titre jusqu’au 10e congrès (28 au 28 septembre 1956, Nantes). On perd sa trace à partir de cette date.

Les archives ont conservé très peu de documents concernant ce militant. On sait seulement qu’il présenta un rapport sur la « ratification par le congrès des syndicats admis par le bureau fédéral » au 5e congrès de la FIC (23 mai 1947). Par ailleurs, un texte inséré dans la revue Syndicalisme (n° du 9-17 juin 1948) présente l’intervention qu’il prononça en ouverture du 6e congrès fédéral le 14 mai 1948 à Paris : « En ouvrant ce 6e congrès, Baeyaert rappela le centenaire de la Révolution de 1848, révolution qui a ouvert en quelque sorte l’émancipation de la classe ouvrière, et, le 10e anniversaire de notre Fédération des Industries Chimiques [...], notre Fédération vient à la dernière Conférence internationale des industries chimiques de Paris (du 7 au 17 avril 1948) de marquer des points et, désormais, nous avons conquis une place dans le forum syndical international [...]. Le Président fédéral a rendu hommage à ceux et à celles qui en furent les premiers militants et fondateurs ».