Par Guillaume Davranche
Née en 1886, morte en 1941. Couturière ; militante syndicaliste, anarchiste et antimilitariste.
Début 1913, Émilie Jacquemin remplaça Clémence Jusselin comme trésorière du Comité féminin contre la loi Berry-Millerand, les bagnes militaires et toutes les iniquités sociales, formé en septembre 1912 à l’initiative du syndicat parisien des couturières (voir Thérèse Taugourdeau).
Elle était depuis 1903 l’épouse d’Eugène Jacquemin (ou Jackmin) et résidait 23, rue du Garde-Chasse, aux Lilas. Suite à l’incarcération de son mari en juillet 1913, elle assura le secrétariat du journal Le Réveil anarchiste ouvrier (note parue dans le n° 13, du 25 octobre 1913).
Par Guillaume Davranche
SOURCES : Arch. Nat. F7/13348. — Site filae.com/.