LARAPIDIE Fernand, Antoine [Dictionnaire des anarchistes]

Fernand Larapidie fut en mars 1918, le premier trésorier du Comité de défense sociale (CDS) lorsque celui-ci fut refondé. Jean-Louis Thuillier en était le secrétaire. Larapidie habitait alors au 103, rue de Vaugirard, à Paris 6e.

Entre 1919 et 1922, il fut trésorier du Comité de défense des marins de la mer Noire. Il semble qu’à la même époque, il appartenait à la Fédération anarchiste.

En mai 1922, il fut arrêté sous l’inculpation de provocation de militaires à la désertion et à la désobéissance, mais fut vite remis en liberté. Il travaillait alors dans une fabrique d’automobiles et était lui-même réformé en raison d’une claudication. Mais il exposait régulièrement ses sculptures.

F. Larapidie fut le gérant de la 3ème série du Bulletin du Comité de défense sociale (Paris, 5 numéros de novembre 1927 à décembre 1929) et collabora à la série quotidienne du Libertaire (Paris, 1923-1925) et à la revue mensuelle Le Neo Naturien (Paris, 1921-1927, au moins 29 numéros) dont le fondateur était H. Le Fevre.

Il s’établit plus tard à Castelnau-le-Lez (Hérault) où il fit de la peinture et de la sculpture. Il fut l’objet d’un arrêté préfectoral d’internement administratif au premier semestre 1940. Il aboutit au centre de séjour surveillé de Chibron (commune de Signes, Var) à l’été. Il fut libéré sans doute peu après car il n’était plus à Chibron au moment de sa fermeture, à la mi-février 1941.
Il était encore en vie en 1960. Il était probablement le fils de Louis Larapidie, sculpteur lui aussi.