Par René Bianco, notice complétée par Rolf Dupuy
Né le 7 janvier 1914 à Saint-Étienne (Loire), mort le 13 juillet 1992 à Villefranche-De-Rouergue (Aveyron). Traminot, syndicaliste révolutionnaire. Militant de l’UA puis de la FA à Saint Etienne (Loire).
Employé des transports en commun (CFVE) à Saint-Étienne (Loire), Pierre Méallier – frère d’Auguste – fut membre des Jeunesses Syndicalistes. Il fréquentait dès 1934 les réunions des groupes libertaires de la ville. En janvier 1937, il était secrétaire d’un groupe qui donna son adhésion à l’Union anarchiste et animait aussi la Jeunesse syndicaliste qui regroupait les syndicalistes révolutionnaires de la Loire, adhérents à la CGT. En novembre 1937, il fut délégué au congrès de l’Union anarchiste. En juin 1938, il organisa un meeting réunissant deux cents personnes à l’occasion de la libération du militant libertaire André Garnier au cours duquel Arnaud, des mineurs, Soulier des typographes, Duperray* de la Voix syndicaliste et Thévenon des instituteurs prirent la parole. Méallier collabora au Libertaire de 1936 à 1939.
A la Libération, Méallier était membre du groupe de la Fédération anarchiste à Saint-Etienne et collabora ultérieurement au bulletin L’Anar (Saint-Etienne, 39 numéros d’avril 1954 à décembre 1964), bulletin intérieur du groupe Sébastien Faure, puis du groupe Radar dont le responsable était Marcel Renoulet*.
Par René Bianco, notice complétée par Rolf Dupuy
SOURCES :Témoignages de N. Faucier, D. Colson et J-M. Lebas. — Correspondance inédite de R. Dugne (arch. CIRA-Marseille). — Le Libertaire, 15 janvier 1937, 23 juin 1938 — Le Libertaire, année 1934. — Etat civil.