Par Guillaume Davranche
Né vers 1884 ; journalier ; anarchiste et antimilitariste.
Aimé Paris, militant de l’Association internationale antimilitariste, cosigna en 1907 l’affiche « Aux crimes, répondons par la révolte » (voir Eugène Mouchebœuf). Pour cela, il comparut devant les assises les 13 et 14 septembre 1907 et fut condamné à deux ans de prison et 100 francs d’amende. Il était alors ouvrier journalier.
Il appartint ensuite à la Fédération révolutionnaire, fondée en avril 1909 (voir René de Marmande). Le même mois, il créa un éphémère journal, La Griffe.
À l’aube du 11 juin 1909, son domicile fut perquisitionné dans le cadre de l’enquête sur la vague de sabotage contre les lignes télégraphiques et téléphoniques. Il habitait alors 6, impasse du Mont-Tonnerre, à Paris 15e. L’Intransigeant présenta alors Aimé Paris comme « jeune, grands yeux d’apôtre, feutre mou, immense lavallière noire ».
Par Guillaume Davranche
SOURCES : Arch. PPo BA/1514 — Le Gaulois du 14 septembre 1907 — L’Intransigeant du 11 juin 1909 — René Bianco, "Cent ans de presse…", op. cit.