FERRIÈRE ou FERRIÈRES Emile [Dictionnaire des anarchistes]

Par Rolf Dupuy, Daniel Vidal

Né en mars 1867 à Aumessas (Gard) ; ouvrier du bas.

Il évolua comme Alphonse Lauze du collectivisme à l’anarchisme. Il participa à un groupe anarchiste, Les jeunes combattants, dont la réunion constitutive se tint le 15 janvier 1886, dans une chambre du Café du Printemps situé square de la Couronne à Nimes (Gard).

Outre Lauze et Bedos, César Soulier et son frère Gédéon Ferrière en firent partie.
Le 2 mars 1887 paraissait le premier numéro du journal L’action révolutionnaire, et dont le numéro suivant parut le 23 mars 1887. Ce journal était vendu par Lauze, à son domicile, 36 rue de l’Agau à Nimes. Bedos était le gérant du journal et Alphonse Lauze le secrétaire. Ferrière (parfois orthographié Ferrières) en était le trésorier et habitait alors 4 ruelle de la Calade à Nimes.

Ferrière fut ensuite le secrétaire de la Ligue des Antipatriotes de Nîmes où avec Etienne Falcoz (trésorier de la Ligue) il s’occupait plus particulièrement de l’aide aux déserteurs et aux insoumis. Un manifeste de la Ligue a été publié dans le numéro 2 (5 mai 1889) de l’organe communiste anarchiste belge Le Drapeau Noir (Saint Josse Ten Noode).

Il y a sans doute identité avec Emile Ferrières qui à l’été 1889 demeurait à Paris, 22 rue des Martyrs, et était l’imprimeur gérant du quotidien La Sociale (Paris, 4 numéros du 4 au 9 septembre 1889).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article155550, notice FERRIÈRE ou FERRIÈRES Emile [Dictionnaire des anarchistes] par Rolf Dupuy, Daniel Vidal, version mise en ligne le 12 avril 2014, dernière modification le 5 janvier 2019.

Par Rolf Dupuy, Daniel Vidal

SOURCES : Arch. Dép. du Gard, 1M737. — René Bianco, Un siècle de presse anarchiste, op.cit.

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