SOUBERVIELLE Albert [Dictionnaire des anarchistes]

Libraire, Albert Souberviele fut condamné à six mois de prison, le 23 juin 1922, pour avoir publié dans le Libertaire un poème à la gloire d’Émile Cottin* qui avait tiré un coup de revolver sur Clemenceau. Ce journal annonça sa libération fin janvier 1923. Il intervint au IVe congrès de l’Union anarchiste, qui eut lieu à Paris les 12 et 13 août 1923, et fut désigné avec Chéron, autre libraire, pour gérer la Librairie sociale. Il en fut le gérant jusqu’en mai 1924 où il fut remplacé par Marcel Jouot*.

Collaborateur régulier du journal L’anarchie de 1926 (Paris, 52 numéros du 21 avril 1926 à avril 1929) publié par L. Louvet* et Simonne Larcher*, il fut chargé en 1926 des cours d’orateur à l’école du propagandiste ; les cours de sociologie étaient assurés par Walter et les cours de philosophie par G. de Lacaze-Duthiers*. Il était également membre du groupe L’Entente Libertaire fondé le 16 mai 1926 et dont le secrétaire était H. Abrial*.

Albert Soubervielle collabora également à la revue Controverses (Paris, 11 numéros et un supplément, de janvier 1932 à novembre 1934) édité par L. Louvet, à L’Idée Anarchiste (Paris, 13 numéros, du 13 mars au 15 novembre 1924) de Lucien Haussard, à L’Insurgé (Paris, au moins 60 numéros, 1925-1926) d’André Colomer, à la série quotidienne du Libertaire (1923-1925), à La Revue Anarchiste (Paris, 1922-1925) et à La Revue Internationale Anarchiste (Paris, 1924-1925) de Férandel* et au périodique de A. Barbé* Le Semeur de Normandie puis Le Semeur contre tous les tyrans (Caen, 1923-1936).