BAQUÉ Gilbert

Par Jacques Girault

Né le 2 août 1935 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 9 avril 2015 à Tournefeuille (Haute-Garonne) ; instituteur en Haute-Garonne ; militant syndicaliste (SNI) ; militant communiste.

Fils d’un cheminot et d’une agent des hôpitaux, membres du Parti communiste français depuis 1947, Gilbert Baqué fut baptisé et envoyé au catéchisme. Il fréquenta le cours complémentaire et entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Toulouse en 1951. Titulaire du baccalauréat (philosophie), il fut nommé en octobre 1955 instituteur à Carbonne (Haute-Garonne), obtint sa mutation en 1956 à l’école Bayard à Toulouse, puis à celle de Lardenne, quartier périphérique de Toulouse, où il enseigna de 1961 jusqu’à sa retraite en 1990. Il habitait Tournefeuille depuis les années 1960.

Gilbert Baqué se maria y compris à l’église en août 1956 avec une institutrice d’origine savoyarde. Ils ne firent pas baptiser leurs enfants.
Il effectua son service militaire (mai 1959-mai 1961) dans l’aviation, mais, père de famille, il ne fut pas rappelé en Algérie.

Baqué adhéra au PCF en février 1962 à Toulouse. Après avoir suivi les cours d’une école élémentaire, secrétaire de cellule (1962), il devint membre, la même année, du bureau de la section communiste de Blagnac. Il suivit le stage organisé à Choisy-le-Roi (Seine, Val-de-Marne) par la direction du parti pour les instituteurs communistes (22 août-7 septembre 1963).

Syndiqué depuis 1955 au Syndicat national des instituteurs, Gilbert Baqué, tête de liste de la tendance « Unité et Action », fut membre du conseil syndical de la section départementale (1967-1976). Il adhérait à une amicale laïque rattachée à la Fédération des œuvres laïques.

Membre du comité de la fédération communiste depuis 1964, Baqué fut le responsable des enseignants communistes à partir de 1966 dans le département pendant quelques années. Non réélu à sa demande en 1976, « pour permettre la promotion des jeunes », il poursuivit un « travail instructeur » dans les écoles fédérales et une activité culturelle (diffusion du Livre politique, initiateur d’expositions sur Picasso et Braque, sur la chanson française) qui expliquèrent son retour au comité fédéral entre 1982 et 1985, tout en restant un des responsables de la cellule locale de Tournefeuille. Réticent par rapport à l’approbation du PCF de la force de frappe, sympathisant des « refondateurs », il n’exprima jamais publiquement ces points de vue. En 2003, il faisait partie de l’amicale des vétérans du Parti.

Baqué fut candidat aux élections municipales sur une liste communiste à Tournefeuille (1965, 1971, 1977) et sur une liste d’union de la Gauche à Toulouse (1983).

Gilbert Baqué publia des recueils de poésies et participa à un numéro de la revue Action poétique, dirigé par Henri Deluy dans les années 1960.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article15599, notice BAQUÉ Gilbert par Jacques Girault, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 12 octobre 2021.

Par Jacques Girault

Œuvre : Le catalogue de la BNF comprenait en 2018 8 références dont
Révélations, éd. de la Revue moderne, 1959, 48 p., Le temps à perdre, Honfleur, P.J. Oswald, 1970, 47 p., Désorient, Toulouse le Mirail, éd. Tribut, 1982, 44 p., L’instant suprême, Beaumont de Lomagne, Le pâtre, Diffupa, 1990, 92 p., Soleils, Toulouse, éd. de la Renaissance, 1996, 84 p., Ressacs, éd. Noir et Blanc, 2002, 62 p., Fin provisoire : anthologie de poèmes passés et à venir, Toulouse , 2008, 114 p., 2008.

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Renseignements fournis par l’intéressé.

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