Par Claude Pennetier, Rolf Dupuy
Né le 26 octobre 1899 à Fougères (Ille-et-Vilaine), mort en mai 1963 à Déols (Indre). Forain, commerçant ; membre de la FA.
Fils d’un cordonnier et d’une piqueuse en chaussures, Louis Briselance fut marchand forain puis commerçant sédentaire. Avant la guerre il vendait de la laine sur les marchés et participait chaque semaine à celui d’Issoudun où il était en contact avec Alexandre Jacob. Il participait à des campagnes de solidarité, notamment à la souscription en faveur de Foncette Gaultier. Pendant la guerre il fut en contact permanent dans la région avec Pierre Valentin Berthier.
Après la Libération, il fonda le Cercle d’études sociales et organisa à Châteauroux (Indre), de 1945 à 1949, des conférences anarchistes suivies de discussions auxquelles prirent part entre autres Louis Louvet. L. Briselance, qui se considérait comme le fils spirituel d’Alexandre Jacob qu’il avait visité et aidé régulièrement jusqu’à son suicide, fut également militant abondanciste et défendait les thèses de l’économie distributive de Jacques Duboin. A la chambre de commerce dont il était membre, il ne cessait de dénoncer les méfaits du capitalisme.
Atteint d’une grave maladie, il dut cesser ses activités et mourut à Déols en mai 1963.
Par Claude Pennetier, Rolf Dupuy
SOURCES : Témoignage de G. Thomas — Bulletin du CIRA, Marseille, n°23-25, 1985 — Défense de l’Homme, juin 1963 (nécrologie de P. V. Berthier).