Par Anne Steiner complété par Thierry Bertrand
Né le 22 septembre 1891 à Cézy (Yonne), mort le 12 octobre 1918 ; aide-naturaliste ; anarchiste individualiste.
Son père se prénommait Louis, et exerçait la profession de marchand de vin puis d’aubergiste ; sa mère, Marie Zédésie PARLY, exerçait le métier d’ouvrière en robes.
En 1991, Benard vivait à Paris,17 rue Git-le-Coeur, où il exerçait la profession d’aide-tailleur, puis celle d’aide- naturaliste. Il fréquentait les causeries populaires et le siège du journal l’anarchie.
Ami de Jean Poyer, ils se prétendent tous deux frères en prenant les identités de « Robert Bontemps et Philibert Bontemps » et partagent la même chambre à l’hôtel du Compas d’Or, situé 72 rue Montorgueil.
Le 20 juin 1912, il fut interpellé à Livry-Gargan, alors qu’il s’exerçait à tirer avec un browning en compagnie de quelques camarades. On trouva chez lui des brochures anarchistes, des lettres écrites par des compagnons bruxellois et des armes provenant d’un hold-up commis dans une armurerie.
Accusé de recel d’armes volées, Il fut jugé en février 1913 en compagnie des survivants de "la bande à Bonnot" et fut condamné à six ans de réclusion et cinq ans d’interdiction de séjour le 27 février 1913.
En mai 1913 Benard était amené de la prison de la Santé à ma maison centrale de force de Thouars.
Dans une interview donnée par Rirette Maitrejean en 1917 on apprenait que Kleber s’était mutilé dans le courant de 1917 à la maison centrale de Melun.
Par Anne Steiner complété par Thierry Bertrand
SOURCES : Arch. PPo E A140, EA141. — État civil en ligne.— Geneanet.— Le Matin 13/05/1913.— Excelsior 14/10/1917.