BARBANCE Irénée, Baptiste

Par Jean-Christophe Vayssette

Né le 22 février 1901 à La Salvetat Peyrales (Aveyron), mort le 19 novembre 1980 à Paris (IXe arr.) ; professeur ; président du SNALC (1961-1966).

Fils d’un forgeron, Irénée Barbance fut élève au collège de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) et bachelier en 1919. Etudiant en mathématiques spéciales au lycée de Toulouse puis à la faculté des sciences de Toulouse, il obtint la licence ès sciences (1925, certificats de mathématiques générales et de mécanique rationnelle en 1920, de physique générale, d’astronomie, de calcul différentiel et intégral en 1925). Après avoir été maître d’internat au lycée de Toulouse (1924-1925), il effectua son service militaire à l’Ecole d’artillerie de Poitiers (Vienne) puis à Haguenau (Bas-Rhin). Répétiteur au collège de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) en 1925-1926, il devint ensuite professeur au collège de Sancerre (Cher), puis répétiteur au lycée Lakanal de Sceaux (Seine/Hauts-de-Seine) en 1927-1928. Il enseigna les mathématiques au collège de Mauriac (Cantal) en 1928-1929, au lycée de garçons de Châteauroux (Indre) entre 1929 et 1934, puis au collège de garçons de Saint-Nazaire (Loire Atlantique) de 1934 à 1939.
Il épousa Marthe Gravelet, le 11 septembre 1929 au Noyer (Cher), agrégée d’histoire (1937), docteur en histoire de la faculté des lettres de Rennes (1948) qui termina sa carrière comme professeure en classe préparatoire au lycée Victor Duruy. Ils eurent trois enfants.

Irénée Barbance, mobilisé comme lieutenant au 35ème Régiment d’Artillerie à Vannes (Morbihan) fut prisonnier de guerre à Lienz (Autriche) du 17 juin 1940 à 1943 (Oflag XVIII A) puis à Wagna (Autriche) en 1943-1944 (Oflag XVIII A) pour terminer à Nienburg (Allemagne) jusqu’au 16 avril 1945 (Oflag X B). Son épouse enseigna pendant l’Occupation au lycée de Moulins (Allier).

Revenu en France, Barbance reprit un poste de professeur de mathématiques au lycée de garçons de Moulins (Allier). Après avoir été admissible à l’agrégation de mathématiques en décembre 1945, en congé d’agrégation entre 1945 et 1948, il réussit au concours de 1948 et obtint le lycée de garçons Jacques Decour à Paris où il enseigna jusqu’à sa retraite en 1966. Son épouse étant en poste au lycée Jules Ferry à Paris, ils habitaient à Villemomble (Seine-et-Oise/Seine-Saint-Denis) puis dans le IXe arrondissement.

Membre du bureau national du Syndicat national autonome des lycées et collèges (1957-1966), Irénée Barbance en devint le président le 23 mars 1961 et bénéficia de trois heures de décharge. Il fit retirer le mot de collège du nom du syndicat afin de tenir compte des « nouvelles dénominations d’établissements ». Jugé trop proche du ministère, il vit son rapport moral, lors du congrès de 1966, rejeté par la commission exécutive (pour 11 voix, contre 20, blancs et nuls 4). Il fut alors remplacé par Gérard Simon (voir ce nom) et le SNAL redevint SNALC.

Irénée Barbance prit sa retraite à la fin de l’année scolaire 1965-1966.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article15622, notice BARBANCE Irénée, Baptiste par Jean-Christophe Vayssette, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 6 novembre 2021.

Par Jean-Christophe Vayssette

SOURCES : Arch. Nat, F17 28606. — La Quinzaine Universitaire, n° 552, octobre 1960, p. 14, n° 633, 1er mai 1966, p. 405, n° 856, 15 janvier 1981, p. 62. — Renseignements fournis par Jean-Claude Barbance, fils de l’intéressé.— Notes de Jacques Girault.

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