Par Thierry Bertrand
Né le 1er mai 1884 à Paris ; graveur, agent d’assurances ; anarchiste individualiste de Paris.
Jourd’heuil était marié avec Nathalie Baumer, née à Paris en 1887. Ils eurent deux filles.
En 1902 il était employé à l’usine Lefay, 27 rue Charlotte, à Paris. En 1912 il s’établissait à son compte comme graveur au 166, rue de la Roquette, où il habitait toujours en 1920.
Lors de la Première Guerre mondiale il fut mobilisé comme caporal au 4e régiment d’infanterie et fut détaché le 2 novembre 1915 à la manufacture nationale d’armes à Châtellerault où il était domicilié, en garni, au 7 petite rue St Jean. C’est dans cette ville qu’il fit paraître en 1917 La Veilleuse, revue d’art et de littérature à tendance anarchiste.
En 1919 il était employé chez son beau-père au 25 rue d’Angoulême en qualité d’agent d’assurances. C’est en 1920 qu’il refit paraître La Veilleuse avec Marcel Say* (de son vrai nom Chapelon) avec comme idée une nouvelle revue qui serait l’organe de l’individualisme intégral. Il s’avère qu’aucune déclaration de gérance n’aie été faite pour cette revue.
Jourd’heuil était un individualiste convaincu et se livrait toujours à une propagande très active pour la diffusion de ses idées.
Par Thierry Bertrand
SOURCES : Arch. de Fontainebleau. — La Veilleuse ne figure pas dans l’inventaire de René Bianco.