Par Laurent Gallet
Né le 11 août 1858 à Ancy (Rhône) ; liseur de dessins ; anarchiste de Saint-Étienne puis de Lyon.
Le 3 avril 1884, Clément Pérelle fut condamné à 15 jours de prison par le tribunal de correctionnel de Saint-Étienne pour outrages aux magistrats de ce tribunal au cours d’une audience.
Le 14 juillet 1886, il pavoisa la fenêtre de son domicile, 38, rue Cuvier, d’un drapeau noir.
Le 6 décembre 1886, la commission des ouvriers sans travail tint une réunion publique salle Rivoire, 242 avenue de Saxe. À la fin de celle-ci, une manifestation spontanée, à laquelle Pérelle prit part, se mit en branle au chant de la Carmagnole afin d’accompagner la commission à l’hôtel de ville. Il s’agissait d’exiger une réponse à une pétition qui lui avait été adressée dans le but d’obtenir du travail.
Le 8 février 1887, deux bombes firent explosion au palais de Justice blessant un commissaire et sept agents de police. 15 anarchistes furent perquisitionnés dont Pérelle. Toutefois, l’enquête n’aboutit pas.
Pérelle assistait aux réunions des groupes de l’Union anarchique (été 1886), puis à celles de la Bibliothèque d’études scientifiques et sociales (1886-1887) ; son nom ne fut plus mentionné par la suite. Toutefois, il figura encore sur les listes d’anarchistes et socialistes-révolutionnaires établies en 1892.
Par Laurent Gallet
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 4M248, 4M306, 4M309, 4M311, 4M320. — Etat civil.