Par Marianne Enckell
Né le 9 septembre 1887 à Bruxelles ; typographe.
En 1912, Georges Schmickrath participait au comité de rédaction du Combat Social (Bruxelles, 3 numéros en avril 1912) dirigé par Georges Thonar, et dont il était l’imprimeur (Imprimerie populaire G. Schmickrath ; rue montagne de Sion, 25) ; il y rédigeait la rubrique contre les propriétaires avec Georges Cochon. C’est peut-être à cette époque qu’il fut expulsé de France pour « crimes contre la sûreté de l’Etat ».
Pendant la guerre de 1914-1918, il servit au Congo, puis s’établit à Liège où la police relevait qu’il « professe des idées très avancées ».
En 1920, il travaillait à l’imprimerie Kundig à Genève et ses deux enfants étaient en pension en banlieue ; il était peut-être veuf. Il quitta Genève en octobre pour se rendre en Italie ; du coup, il fut l’objet d’une mesure d’expulsion.
En 1925, il était à nouveau à Bruxelles, un temps gérant du journal syndicaliste Le Creuset (1925 à 1932) dirigé par Jean De Boë.
Durant l’été 1934, il était de passage à Genève « avec 20 compatriotes, en route pour le Congo ».
Par Marianne Enckell
SOURCES : René Bianco, « Un siècle de presse anarchiste », op. cit. — Vermeersch, Arthur J., Répertoire de la presse bruxelloise, 1789-1914, Bruxelles, 1968 — Archives d’Etat, Genève, 2008 va 50.2.302 (avec une photo anthropométrique).