MONMOUSSEAU Gaston, Léon, René [Dictionnaire des anarchistes]

Par Georges Ribeill, notice revue par Guillaume Davranche

Né le 17 janvier 1883 à Luynes (Indre-et-Loire), mort le 11 juillet 1960 à Paris (XIXe arr.) ; menuisier puis cheminot ; syndicaliste et anarchiste, puis syndicaliste révolutionnaire, puis communiste ; secrétaire général de la CGTU de 1922 à 1932.

Gaston Monmousseau (1919)
Gaston Monmousseau (1919)
Source : Archives Péricat (IFHS).

Issu d’une famille paysanne républicaine et anticléricale, Gaston Monmousseau quitta l’école à 11 ans et s’instruisit lui-même en lisant des ouvrages de Kropotkine, Élisée Reclus, Bakounine, Darwin... Il fit son apprentissage de menuisier à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire), puis travailla à Tours.

À 18 ans, « anarchiste convaincu et antimilitariste décidé », il refusa de se présenter devant le conseil de révision. Finalement, il accomplit son temps sous les drapeaux tout en restant attaché à ses idées.

Il se maria à Courçay (Indre-et-Loire) le 5 octobre 1907 avec Marcelle, Marie, Louise Legendre, née le 11 mars 1889, et travailla à Tours comme ouvrier menuisier. Après avoir été en usine de 1907 à 1908, il tenta de s’établir à son compte comme artisan menuiser à Saint-Martin-le-Beau (Indre-et-Loire).

Le 4 octobre 1910, il entra comme nettoyeur de dépôt et charron, aux ateliers des chemins de fer de l’État en gare de Batignolles-Marchandises, suite à une demande d’emploi formulée en... 1907. Ce n’est qu’en 1920 qu’il obtint, après un stage, un emploi de menuisier aux ateliers de Clichy.

Novice et sans doute prudent, il ne participa pas à la grève des cheminots d’octobre 1910 pour la « thune ». Monmousseau, qui depuis 1911 habitait avenue de Clichy, à Paris 17e, n’adhéra au syndicat de Paris-État-Rive gauche qu’en 1913, après la réintégration des révolutionnaires de la Fédération nationale des transports par voie ferrée (voir Yves Bidamant) au sein du Syndicat national des chemins de fer.

Fréquentant Sébastien Faure, il se signala alors par une active propagande antimilitariste et anarchiste, en particulier lors de la campagne contre le rétablissement de la loi des trois ans. Il devint également secrétaire de la section de Clichy du syndicat des locataires.

Durant la guerre, il fut affecté spécial, et intensifia son action militante, articulant action revendicative et combat pacifiste. Il contribua à réanimer les syndicats cheminots de la rive droite en s’affirmant comme un bon orateur. Régulièrement mandaté aux congrès cheminots, dénonçant l’union sacrée, il anima quelques grèves locales malgré l’avis de la direction du Syndicat national, et adhéra au Comité pour la reprise des relations internationales (CRRI). Il donna également des articles et des poèmes à Ce qu’il faut dire (17 mars, 6 et 13 octobre 1917), le journal pacifiste libertaire animé par Sébastien Faure.

Au congrès fédéral des cheminots des 28-30 juin 1918, il s’imposa comme l’un des leaders de la minorité, en déposant une motion dénonçant « la formule d’union sacrée sous toutes ses formes », au profit d’une « action énergique de lutte de classe ». Sa motion, reprenant les arguments du CRRI obtint 49 458 voix, contre 106 710 à la motion majoritaire.

Le 9 mai 1919, il fut élu à la commission exécutive du CRRI, aux côtés des socialistes Fernand Loriot et Louise Saumoneau, des syndicalistes révolutionnaires Raymond Péricat et Pierre Monatte, et de l’anarchiste Henri Sirolle.

Délégué au congrès confédéral de Paris, du 15 au 18 juillet 1918, il dénonça l’union sacrée, mais retira un projet de résolution critique pour se rallier à la motion de conciliation que votèrent 72 % des syndicats représentés.

En 1918, il animait le Comité d’entente des syndicats autonomes de la Seine (minoritaire). Il fut à la tête de son syndicat dans les violentes manifestations du 1er mai 1919 et organisa peu après, avec succès, une grève aux ateliers des Batignolles.

Ses nombreux articles parus dans la Tribune des cheminots révélaient sa fidélité au syndicalisme révolutionnaire, avec ses accents Proudhoniens : « Personne n’ignore plus que la propriété, c’est le vol » (15 octobre 1918) ; « L’émancipation intégrale des producteurs » s’imposera du fait de leur seul nombre croissant, « voie confirmée par l’expérience : hier, la Révolution russe, aujourd’hui celle de l’Allemagne » (1er décembre 1918) ; « Ce sont les minorités qui jalonnent la route du progrès ; n’ayons jamais peur d’elles, favorisons-les toujours ! » (15 février 1919) ; « le syndicalisme n’est qu’une minorité agissante au sein de la majorité, illégitimement souveraine, qu’est la foule » (15 mars 1919). Sans doute contribua-t-il à ce que l’Union État de la fédération des Cheminots rééditât en 1919 une brochure publiée en 1910 à Lausanne par « un groupe de syndicalistes », Centralisme et fédéralisme, avec en exergue cette citation de Proudhon : « L’atelier fera disparaître le gouvernement. »

Le Libertaire du 16 février 1919 publia un de ses poèmes, Les Responsables.

À un meeting de cheminots parisiens, le 26 mars 1919, il rappela que les gouvernements devaient suivre ceux d’Allemagne et d’Autriche, « abandonner le pouvoir et passer la maison au peuple ». La Révolution pouvait se faire comme en Hongrie « dans le calme et sans effusion de sang ».

Le 19 avril, dans le journal de Raymond Péricat, L’Internationale, il salua la création de la IIIe Internationale : « La Troisième ? Non ! L’Internationale ouvrière simplement qui résiste à tous les reniements. » Il devint ensuite membre de la commission exécutive du Comité de la IIIe Internationale.

Au congrès fédéral des cheminots, du 14 au 17 mai 1919, sa motion d’orientation révolutionnaire recueillit 44 % des voix.

À l’été 1919, il commença à collaborer à L’Humanité, rappelant à ses amis étonnés, dans Le Journal du peuple du 23 juillet : « Acquis depuis longtemps aux idées libertaires, je n’entends transiger avec aucun des principes que j’ai toujours défendus » mais livrer simplement à un journal défendant les intérêts du prolétariat « mon opinion sur des faits passagers de la vie syndicale ». 

Gaston Monmousseau fut délégué au congrès confédéral CGT de Lyon, du 15 au 21 septembre 1919, où il s’expliqua sur son vote majoritaire au congrès précédent, estimant qu’à présent que la guerre était finie, il était temps de rompre avec l’« ancien esprit de conciliation ». Les leaders parisiens de la minorité changèrent alors de tactique, en surenchérissant sur les revendications mises en avant par la fédération des Cheminots. Cela n’empêcha pas que, comme les réformistes, il fut surpris par le déclenchement de la grande grève du rail, en février 1920. Après que la direction de la fédération eût négocié hâtivement la reprise du travail après quelques concessions, la minorité dénonça une « victoire qui fait honte ». Gaston Monmousseau endossa la paternité de cette formule à succès, reproduite par Monatte dans La Vie ouvrière du 5 mars.

En effet, la frustration des grévistes de février entraîna bon nombre de syndiqués dans le camp minoritaire. Au congrès fédéral de la salle Japy, du 22 au 24 avril 1920, le rapport moral de la majorité sortante fut condamné à 59 % et la motion réformiste ne recueillit que 148 000 voix face aux 173 000 de la motion révolutionnaire présentée par Monmousseau. Cette dernière préconisait « d’engager une grève générale de tous les réseaux en posant comme revendications : la nationalisation, la réintégration des révoqués, l’abandon des poursuites judiciaires et la reconnaissance du droit syndical ». Dès le 26 avril, le nouveau bureau fédéral, où siégeaient Lévêque, Midol, Sirolle et Monmousseau, vota la grève générale pour le 1er mai, par 28 voix contre 22. La CGT s’engagea le 29 avril à appuyer cette grève qui allait s’achever par un fiasco, le gouvernement et les compagnies ayant eu le temps de préparer la riposte à la grève.

La répression décapita le mouvement. Révoqué, Monmousseau, fut arrêté par la police le 19 mai, et inculpé dans le cadre du « complot contre la sûreté de l’État » (voir Marius Hanot). Après que le comité confédéral national du 21 mai ait mis fin aux grèves de soutien, les cheminots poursuivirent seuls la grève jusqu’au 29 mai, puis reprirent le travail dans la défaite.

Plus de 18 000 agents furent révoqués, et ce grave échec assura le retour des réformistes à la tête de la fédération, Marcel Bidegaray étant réélu secrétaire général dès le 27 juin 1920.

De la prison de la Santé, sous le pseudonyme de Jean Brécot, Monmousseau fit parvenir à La Vie ouvrière une série d’articles repris en brochure : La Grande Grève de mai 1920, où il donnait son point de vue sur l’échec de la grève, la présentant comme un traquenard tendu aux révolutionnaires par les réformistes — une thèse qui laissa sceptique plusieurs de ses amis de la minorité.

Monmousseau apparaissait néanmoins comme une des principales figures de la minorité de la CGT, et l’union départementale de la Seine rendit hommage au détenu de la Santé en l’élisant secrétaire le 17 décembre 1920. Défendu par Me Henry Torrès, il fut jugé et acquitté le 17 mars 1921 par la Cour d’assises de la Seine.

Du 31 mai au 2 juin 1921, il fut un des porte-parole de la minorité au congrès fédéral des cheminots, où réformistes et révolutionnaires firent jeu égal et scissionnèrent. Le bureau révolutionnaire, avec sa tête Pierre Semard, emmena 330 syndicats derrière lui, tandis que le bureau réformiste, dirigée par Adolphe Montagne, en regroupa 216. Au congrès confédéral de Lille, du 25 au 30 juillet, les deux fractions cheminotes furent représentées, et Monmousseau fut encore un des principaux porte-parole de la minorité confédérale.

Cependant, à cette époque, cette minorité la CGT commençait à se diviser sur la question de la Révolution russe. D’un côté, Pierre Besnard et la fraction des syndicalistes dits « purs » se montraient hostiles au gouvernement bolchevik, accusé d’étrangler la révolution. De l’autre, Gaston Monmousseau et la rédaction de La Vie ouvrière affirmaient que le soutien, même critique, au gouvernement bolchevik était un préalable pour défendre la révolution, et qu’il fallait que le syndicalisme révolutionnaire se situe clairement dans son camp.

Monmousseau restait cependant, à cette date, fermement attaché à l’autonomie syndicale. Pour cette raison, il signa la déclaration des Comités syndicalistes révolutionnaires (CSR) publiée dans La Vie ouvrière du 22 juillet 1921, qui récusait la nécessité d’une « liaison organique » entre l’Internationale communiste (IC) et l’Internationale syndicale rouge (ISR), qui venait de tenir son Ier congrès à Moscou.

Monmousseau explicita sa position au congrès de l’UD de la Seine le 27 novembre 1921, dans un discours marquant. L’Humanité, qui le reproduisit le lendemain, nota que, bien que non affilié au PC, Monmousseau devait être considéré comme un allié. Il avait en effet affirmé que, si le syndicalisme « se suffisait à lui-même », il ne « suffisait pas à la révolution », et devait collaborer avec les autres forces révolutionnaires, notamment le Parti communiste, « ni au-dessus, ni en dessous : ensemble  ». La Charte d’Amiens ? «  C’est un texte de 30 lignes  » qui «  ne peut contenir tous les problèmes de la révolution [...]. Il faut donc rester fidèle à son esprit mais l’élargir et l’interpréter.  » Quant à savoir qui, du parti ou du syndicat, devrait exercer la dictature du prolétariat, il balayait la question : «  Laissons à la révolution le soin de décider car les événements, eux, se moquent des formules.  » Ce discours, qui fut ensuite repris en brochure sous le titre Le Syndicalisme devant la Révolution, rencontra au congrès de l’UD de la Seine l’opposition de Jules Teulade*, Louis Barthès et Guillaume Verdier*, qui défendirent la primauté du syndicalisme révolutionnaire.

Après la scission confédérale de décembre 1921, Gaston Monmousseau appartint à la commission administrative provisoire de la CGTU, où la tendance Besnard se trouvait majoritaire (voir Henri Toti). Peu après, Pierre Monatte abandonna la direction de La Vie ouvrière, et la confia à Monmousseau, de préférence à Rosmer qui, lui, avait accepté la liaison organique entre l’IC et l’ISR.

Au Ier congrès confédéral de la CGTU, tenu à Saint-Étienne du 25 juin au 1er juillet 1922, les deux tendances, Besnard et Monmousseau, s’étaient promises que chacune irait « à la bataille avec son drapeau » selon les mots de ce dernier. Elles s’affrontèrent en effet durement sur les statuts de la CGTU, les orientations nationale et internationale.

La motion Besnard rassembla les suffrages des syndicalistes « purs » et des anarchistes, tandis que la motion Monmousseau recueillait un soutien plus large : les amis de La Vie ouvrière, les « indépendants » comme Joseph Lartigue et Marie Guillot, mais aussi certains anarchistes comme Jules Massot* et Benoît Broutchoux. Enfin, les militants du PCF se rangèrent tactiquement derrière Monmousseau — excepté une petite fraction intransigeante (voir Quémérais).

Sur l’orientation nationale, la motion Besnard recueillit 391 voix contre 779 à celle de Gaston Monmousseau, 7 à Quémérais et 12 abstentions.

Sur l’orientation internationale, Monmousseau proposait que la CGTU adhère à l’ISR avec des réserves sur l’article 11 de ses statuts, instituant une « liaison organique » avec l’Internationale communiste (IC) ; Quémérais proposait une adhésion sans réserve ; Pierre Besnard proposait que la CGTU n’adhère à l’ISR que si l’article 11 était abrogé. Le résultat donna 743 voix à Monmousseau ; 406 à Besnard ; 11 à Quémérais ; 20 abstentions et 2 voix à une motion Gauriat.

Quant au projet de statuts de la CGTU, il fut repoussé par 743 voix contre 336 et 55 abstentions. Le contre-projet défendu par Monmousseau fut adopté.

Les syndicalistes pro-Moscou l’emportaient donc sur tous les tableaux. Gaston Monmousseau fut, après cela, élu à la commission exécutive, et désigné comme secrétaire de la CGTU.

Il devint, à l’époque, la cible privilégiée de ses anciens camarades anarchistes, et évoqua dans ses Mémoires « un combat très dur, le plus dur de tous. Je m’en allais pour déjeuner de la Grange-aux-Belles à l’impasse Chausson ; ils étaient là en rang comme des soldats. Ils m’attendaient. Et quand je passais, lançaient le mot d’ordre : “Garde à vous, v’là le général !”, puis ils m’insultaient et me crachaient à la figure. »

Délégué avec Pierre Semard, Dudilieux et Berrar au IIe congrès de l’ISR tenu à Moscou de novembre 1922 à janvier 1923, Monmousseau obtint de Lénine la suppression formelle de l’article 11, afin de désamorcer les critiques de la minorité de la CGTU.

Il participa ensuite au glissement progressif de la CGTU, d’une autonomie stricte à une solidarité d’action avec le PCF, puis à la subordination au PCF. Ce glissement s’effectua par étapes : intervention de la direction de la CGTU dans les affaires internes du PCF en octobre 1922 ; front commun contre l’occupation de la Ruhr en janvier 1923 ; appui à la constitution des « commissions communistes » dans les syndicats ; victoire des procommunistes au IIe congrès confédéral à Bourges en novembre 1923 ; radicalisation de la lutte contre la minorité « anarcho-syndicaliste » après janvier 1924 ; adhésion officielle au PCF et entrée immédiate à son comité directeur en juillet 1925 ; défense de la rééligibilité des fonctionnaires syndicaux au IIIe congrès confédéral, le même mois ; officialisation de la subordination au PCF au Ve congrès confédéral, à Paris, en septembre 1929.

Pour un récit plus détaillé de l’itinéraire de Gaston Monmousseau après 1922, consulter le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article156591, notice MONMOUSSEAU Gaston, Léon, René [Dictionnaire des anarchistes] par Georges Ribeill, notice revue par Guillaume Davranche, version mise en ligne le 24 février 2014, dernière modification le 4 juillet 2022.

Par Georges Ribeill, notice revue par Guillaume Davranche

Gaston Monmousseau (1919)
Gaston Monmousseau (1919)
Source : Archives Péricat (IFHS).

ŒUVRE (pour la période concernée) : Jean Brécot (G. Monmousseau), La Grande Grève de mai, préface de Pierre Lémont (P. Monatte), Librairie du Travail, 1920 — À vous les jeunes, Éd. La Vie ouvrière, s.d. — Le Contrôle syndical et les comités d’usine, Union des syndicats de la Seine, 1922 — La Dictature du prolétariat, Éd. La Vie ouvrière, 1922 — Le Syndicalisme devant la Révolution, Éd. La Vie ouvrière, 1922 — Deux ans d’activité de la CGTU, Maison des syndicats, 1924.

SOURCES : RGASPI, 495 270 9052, 10/12/1931. — Arch. Nat. F7/12970, 13578, 13535, 13618, 13662, 13674 et 13675. — Arch. PPo. 300, juin 1927 — Congrès de la Fédération CGT des cheminots, comptes rendus 1918-1920 ; Comptes-rendus des congrès de la CGT, de 1918 à 1921, puis de la CGTU — Archives Jean Maitron. — Arch. IRM — Collection des Cahiers du bolchevisme notamment en 1928, 1929, 1931, 1932, 1934 — Collection de La Révolution prolétarienne, 1926, 1930, 1931 et janvier 1960 (anniversaire de La Vie ouvrière). — Le Bon Combat de Gaston Monmousseau, Éditions du PCF., 1953, 79 p. — Annie Kriegel, Aux origines du communisme français, 1914-1920, Paris, 1964. — Ph. Robrieux, Histoire intérieure du Parti communiste, op. cit. (particulièrement. IV, p. 429-432). — L’Humanité, 20 septembre 1983 — Le Monde du 13 juillet 1960. — La Vie ouvrière des 17 et 23 janvier 1983 — G. Ribeill, Les cheminots en guerre, 1914-1920, op. cit. — Françoise Cardaire, « Réception et diffusion de la culture chez un militant : Gaston Monmousseau », Mémoire de Maîtrise, Paris-I, s.d. — Larry S. Ceplair, « The Education of a Revolutionnary Labor Union Minority : the French Railroad Workers and the CGT, 1891-1922 », University of Wisconsin, 1973. — Depuis 70 ans, la VO, Éditions de la Vie ouvrière, 1979 — B. Pudal, Prendre parti. Pour une sociologie historique du PCF, Presses de la FNSP, 1989 — Jacques Girault, Benoît Frachon, communiste et syndicaliste, Presses de la FNSP, 1989 — Renseignements communiqués par Jacques Girault, Antoine Olivesi, J.-M. Guillon, Claude Pennetier et J. Charles (notamment ses notes prises aux archives de l’ISR à Moscou).

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