Par Rolf Dupuy
Né le 5 novembre 1887 à Saint-Sauveur-en-Rue (Loire), mort le 4 janvier 1973 à Givors (Rhône) ; mineur puis cantonnier à Saint-Étienne, anarchiste.
Anarchiste individualiste et mineur à Saint-Etienne, Marius Jean collaborait en 1922 à l’organe d’E. Armand L’En dehors (Orléans, 1922-1939). Lors des élections législatives de 1928 il fut candidat abstentionniste dans la deuxième circonscription de Saint-Etienne. Il fut par la suite cantonnier municipal.
En 1932 il se trouvait en prison préventive après avoir été dénoncé comme étant l’auteur, le 17 janvier 1927, du tir qui, au cours d’une manifestation, avait causé la mort du patron Doron. Marius Jean se serait vanté de cet acte avant de revenir sur ses déclarations, déclarant qu’il n’était pas présent sur les lieux à ce moment. Un comité de défense animé par Poinard fut mis sur pied à la Bourse du travail et Jean fut finalement libéré fin 1932.
En 1954 il collaborait au bulletin ronéoté L’Éveil des jeunes libertaires (Roanne, 3 numéros de janvier à avril 1954) dont le directeur était Lucien Grelaud et qui était sous-titré "Périodique de libre culture édité par des jeunes pour des jeunes".
Marius Jean mourut le 4 janvier 1973 à Givors (Rhône).
Par Rolf Dupuy
SOURCES : Arch. Dép. Loire, 3M70, série M non classée. – État civil de Saint Sauveur en Rue. — L’En Dehors, année 1932 — R. Bianco, Un siècle de presse…, op. cit.