Par Jean Quellien
Né le 16 avril 1916 à Paris, fusillé le 14 août 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; chef monteur sur chantier naval ; membre des FTPF, résistant Front national.
Domicilié à Ouistreham (Calvados), Michel Legois était ouvrier aux chantiers navals de Blainville-sur-Orne (Calvados).
Résistant, il appartenait au Front national et aux FTPF. Victime de la rafle lancée par la police française après l’échec d’une tentative de sabotage sur la voie ferrée entre Caen et Mézidon, il fut pris dans un traquenard tendu place Courtonne, à Caen, le 2 mars 1943.
Remis aux Allemands, il fut incarcéré à la prison de Fresnes et jugé par la cour martiale du Gross Paris le 13 juillet avec une vingtaine d’autres membres du groupe.
Condamné à mort, Michel Legois a été fusillé au Mont-Valérien le 14 août 1943 en compagnie de treize de ses camarades de combat.
Par Jean Quellien
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.