Par René Gallissot
Né le 3 janvier 1925 à Paris, mort le 4 novembre 1982 ; avocat anticolonialiste, victime d’un enlèvement à Madagascar en 1947 ; responsable communiste du collectif des avocats pour la défense des inculpés en Afrique occidentale française puis en Algérie durant la guerre d’indépendance ; collaborateur d’Henri Alleg* pour le tome 1 de l’ouvrage La Guerre d’Algérie.
Les parents d’Henri Douzon divorcèrent alors que l’enfant avait cinq ans. Le père était ingénieur sorti de l’Ecole supérieure d’électricité ; il se remariera deux fois. Son fils qui ne conserve aucun souvenir de lui dans son enfance, le retrouvera en 1945 parmi les officiers de réserve ayant repris du service après la Libération de Paris et affecté alors à l’administration militaire aux Invalides ; il fera plus ample connaissance quand ce père prendra sa retraite en 1965 dans la maison familiale d’Oppède dans le Vaucluse où Henri et Colette Douzon finirent aussi par se retirer. Ce père était « d’esprit radical, libre-penseur mais conservateur », au jugement de son fils dans son mémoire autobiographique écrit en 1967.
Au bénéfice d’une bonne aisance financière, l’enfant grandit au sein da sa famille maternelle, les Delprat, dont la base de propriété familiale est à Argelès-Gazost dans les Pyrénées ; avec les gamins du cru puis ses amis et amies baladeurs, skieurs et campeurs, Henri Douzon dit connaître cette part de montagne « pierre par pierre ». Sortant d’un long traitement du mal de Pott à Berck-Plage sur la Manche, la mère, Germaine Delprat, licenciée en droit, put s’employer à la Banque d’Indochine à Paris. Elle était une ardente suffragette soutenant le mouvement des femmes. L’enfant grandit entre ses grands parents maternels ; le grand père était professeur de philosophie, très en retrait ; Henri Douzon put cependant avoir la lecture des classiques dans sa bibliothèque. La grand mère perpétuait l’éducation et la pensée traditionnaliste catholique. En 1936, le jeune garçon en était à défiler avec les groupes de droite dans les rues de Paris et à soutenir l’expédition d’Ethiopie de Mussolini. Son anticolonialisme sera un retournement d’après guerre et Résistance.
Henri Douzon commence ses études secondaires à Paris au Lycée Carnot ; il prend en charge la rédaction de journaux d’élèves. Il a 14 ans et demi à l’ouverture de la guerre ; les parents restent à Paris mais le garçon est envoyé poursuivre le lycée, à Bordeaux, puis abrité à Argelès en zone non occupée ; il est inscrit dans un collège religieux de Bétharam près de Lourdes, sans verser ni dans la dévotion ni dans le pétainisme, et passe le baccalauréat de math. élem en 1941. Sa famille le pousse aux mathématiques rêvant de le faire entrer à l’Ecole polytechnique. Aussi quand sa mère est envoyée par la Banque d’Indochine à Marseille, encore en zone inoccupée, il se retrouve à la « taupe » (Mathématiques supérieures) du Lycée St. Charles de Marseille.
À Argelès, par des camarades de son âge, il avait été initié, sans plus, aux idées de la Résistance gaulliste et avait porté la Croix de Lorraine. À Marseille, il est entrainé vers le mouvement de Résistance-Sud par des jeunes pensant tout autant au jazz et à se baigner dans les calanques. Il approche de plus près l’engagement par une jeune étudiante de la Faculté de droit (Aix-en-Provence) : distributions de tracts, manifestations courtes et chahut à l’opéra. Echouant au certificat de physique de la licence de math., il s’inscrit en première année de droit en suivant son amour de jeunesse qui s’arrêtera dans les péripéties de la Libération. Le Midi est occupé à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942.
Replié à Argelès, il échappe au Service du Travail Obligatoire, en étant employé au centre de recherche de la société L’Azote, qui travaille pour la guerre. Cette couverture lui permet de renforcer les contacts avec les groupes de Résistance, groupes de réservistes militaires très conformistes ou antenne des Services gaullistes, ou petits groupes locaux FTP comprenant des communistes. Il devient le coordinateur ou le médiateur de cette petite section flottante d’« armée secrète ». Après le débarquement de juin 1944, il est versé dans un Corps franc opérant dans cette région pyrénéenne ; il prend part à une récupération d’armes à l’aéroport de Tarbes et devient chef de groupe participant à la marche libératrice de Dax, à Mont-de-Marsan puis sur Bordeaux. Pour couper les arrières de l’armée allemande (poche de Royan), son groupe connaît deux semaines de combat qui précèdent la libération de Cognac. Voulant se battre comme aviateur, il gagne Paris libéré en se portant candidat pour une école de l’air aux Etats-Unis. Il attend sur place, rencontre ainsi son père. L’offre de départ aux Etats-Unis avec engagement dans l’armée de l’air n’est confirmée qu’après l’armistice de mai 1945. Cela n’a plus de sens pour Henri Douzon puisque la guerre est finie. Il reprend les études de droit pour terminer sa licence.
Il écrit des nouvelles, fait de la photographie, s’adonne aux soirées de musique, fréquente les projections de film par Henri Langlois qui donneront naissance à la cinémathèque ; sa culture parisienne de discothèques et de modes artistiques est doublée par sa pratique du camping et des randonnées. Dans ses groupes aux côtés de communistes, il rencontre une étudiante en chimie à la Faculté des sciences, sportive, Colette Agnelet avec laquelle, il partage l’amour de la montagne et de la mer, et bientôt le refuge dans les maisons d’Argelès et d’Oppède. Ils se marieront en 1948 et auront deux filles.
Henri Douzon prête le serment d’avocat à la fin de 1945 et entre au cabinet d’Albert Naud. Il devient responsable du Mouvement national judiciaire, émanation du Front national de la Résistance, réunissant avocats et magistrats résistants autour des juristes communistes comprenant entre autres l’avocat communiste Joë Nordmann qui est fondateur de l’Association Internationale des juristes démocrates intervenant auprès de l’ONU ; se voulant à gauche, Edgar Faure en fait partie. En 1948- 1949, Henri Douzon sera secrétaire de la Conférence du stage, voie de promotion des avocats.
Comme il est en relation avec l’avocat anticolonialiste Pierre Stibbe*, celui-ci pense à lui pour aller défendre les élus malgaches arrêtés comme étant les auteurs du mouvement dit insurrectionnel ; Henri Douzon part ainsi pour Madagascar en juillet 1947 alors que se durcissent les affrontements politiques de guerre froide. « La réalité coloniale fut pour moi, écrit-il dans son mémoire, une révélation… la réalité du sous-développement d’une population au delà de toute misère, son exploitation par une poignée d’Européens, la répression sauvage d’une lutte totalement incomprise… ». Il a beau être invité par le Haut-commissaire Coppet, qui rend hommage à un des ses prédécesseurs, car l’oncle et parrain d’Henri Douzon fut Haut-commissaire de la colonie, il est suivi par les policiers et les militaires français quand il visite les prisonniers victimes de tortures, et suspect pour ses relations avec des malgaches.
La fureur coloniale et la vengeance des militaires de la coloniale vont se déchainer après sa visite par surprise de la prison-bagne de Diego-Suarez, « véritable camp de la mort ». Enlevé par une camionnette de l’armée, tabassé, il est jeté ensanglanté dans un fourré loin sur la route, dans la brousse en feu. Réussissant à rejoindre l’aéroport, il trouve un avion pour rentrer à Tananarive. Le forfait ne peut être caché. Quand le docteur Paul Vergès, député communiste de la Réunion, vient le visiter, Henri Douzon lui demande de transmette au comité central, son adhésion au PCF. « Mon évolution politique » était achevée, écrit-il ; il avait 22 ans. Le déchainement de violences et de violations du droit à Madagascar, est dénoncé comme « une affaire Dreyfus à l’échelle d’un peuple ».
De retour en France, Henri Douzon prend place parmi les avocats communistes montant en première ligne ; il plaide ainsi pour les victimes de la terrible répression des grèves du Nord-Pas-de-Calais, puis repart à Tananarive aux côtés de Pierre Stibbe*, Yves Dechézelles* et de l’avocat sénégalais Lamine Gueye, assister les avocats malgaches pour « le procès des députés malgaches » en septembre 1948. Sa femme, Colette, entrée ingénieur à l’Institut Pasteur à Paris, l’accompagne. Les députés malgaches sont condamnés à mort et envoyés en détention en Corse.
Dans la campagne de protestation en France, Colette Douzon donne son témoignage dans le journal communiste Ce soir, qui fait suivre son nom de la mention « de l’Institut Pasteur » ; à la demande du directeur de l’Institut Pasteur à Tananarive, Colette Douzon est renvoyée de l’Institut Pasteur. Elle devient alors ingénieur chimiste au Laboratoire privé Delalande. Henri Douzon a quitté le cabinet Albert Naud et va collaborer assidument avec l’avocat communiste de longue référence depuis le procès Dimitrov et de l’incendie du Reichstag (1934), Marcel Willard.
Aussi, alors que le Mouvement national judiciaire touche à sa fin, Henri Douzon passe plus directement au service de la commission coloniale du parti. A partir de 1950, il travaille en association d’avocats avec Marcel Willard qui mourra en 1957, Pierre Braun* et Michel Bruguier* qui défend les causes en Afrique du Nord et sera foudroyé au moment du procès Ben Barka en 1967. Aux réunions chez Claude Willard, assiste à ses heures, au nom du Parti, un des patrons du PCF et tout autant du PCA, Léon Feix* pour traiter des questions algériennes.
Henri Douzon est principalement d’abord, chargé de suivre les procès dans le domaine colonial africain et d’entretenir les contacts avec les dirigeants du RDA et particulièrement avec Houphouët-Boigny. Aussi fait-il de longs séjours en Côte d’Ivoire et conduit ses interventions à partir d’Abidjan. Marcel Willard est appelé pour quelques procès, mais surtout c’est Pierre Braun*, plus jeune, qui devient l’associé dans ces causes africaines ; Henri Douzon met en place un collectif d’avocats pour assister les avocats africains, premier collectif d’avocats anticolonialistes à dominante communiste ; Pierre Stibbe* apporte toujours son concours.
Si l’avocat Douzon est peu impliqué dans les procès de la guerre d’Indochine, il va être amené à suivre les affaires algériennes prises en charge par la Commission coloniale du PCF. Henri Douzon va devenir un des consultants privilégiés de l’imperturbable Elie Mignot*, son responsable, assisté du délégué du Comité central Georges Thévenin. L’avocat se rend ainsi pour la première fois à Alger à la fin de 1950 pour défendre des dirigeants du PCA inculpés d’atteinte à la sûreté de l’État. Il reconnaît en Algérie le mode d’exploitation coloniale, ce qui confirme sa vision économique, et plus encore dans ce milieu étroit du PCA (Parti communiste algérien), fait de camaraderie, il croit voir la réalisation de « la nation en formation » selon la version de Maurice Thorez* en 1939, « multiraciale aux sources diverses, des liens particuliers l’unissant à la France ».
À Alger il est approché par le jeune avocat algérien, Amar Bentoumi*, passé par Alger républicain, qui défend les partisans du MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) et souhaite la participation d’avocats communistes aux côtés des habituels défenseurs de Messali et des nationalistes comme Yves Dechézelles et Pierre et Renée Stibbe. Henri Douzon revient ainsi en Algérie en 1951 pour le procès de l’OS, défendre les emprisonnés de l’Organisation spéciale clandestine dont Ahmed Ben Bella. Il plaide au procès de Blida (plus d’une trentaine d’accusés) puis à Bône pour les inculpés du Constantinois (près de deux cents) ; il peut alors dans l’Est algérien, constater de ses yeux, les truquages des urnes électorales. Il intervient aussi en Tunisie.
A partir de novembre 1954, la répression systématique frappe les membres connus du PCA et du MTLD et progressivement les activistes du FLN (Front de libération nationale) de 1955 à 1956 ; les procès en Algérie se multiplient et les tribunaux militaires exercent une justice très spéciale. Aussi le collectif des avocats anticolonialistes et son noyau communiste sont-ils appelés fréquemment ; c’est la mise en place de ce qu’on a appelé un pont aérien ; déplacements et séjours sont pris en charge, notamment par le Secours populaire. Henri Douzon plaide ainsi pour les dirigeants du FLN, Rabah Bitat et Hadj Ben Alla, pour Henri Alleg* et les militants communistes qui ont aidé « le maquis rouge » puis pour les militants torturés de l’Oranais. Il dénonce la torture dans une brochure.
Quand à partir de 1957, derrière Jacques Vergès* qui quitte par la suite le PCF, se forme un collectif séparé qui entend agir exclusivement au nom du FLN et conduire la mise en cause systématique de la justice coloniale (« défense de rupture » et non plus défense « respectueuse »), Henri Douzon apparaît comme le dirigeant du « collectif communiste » qui s’emploie à combiner le plaidoyer politique et la défense soucieuse des accusés. Fidèle à l’organisation communiste, il ne peut se départir de l’adéquation constante de la justesse de la position du Parti. Dans son récit autobiographique, le collectif impulsé par Jacques Vergès, est encore tenu de « collectif d’avocats métropolitains…, composé de petits bourgeois gauchistes faisant de la surenchère sans principes mais dociles aux ordres les plus contradictoires et parfois déconcertants de la Fédération de France du FLN, …, elle même gauchiste. » Le mémoire est écrit en 1967, avant les débordements de virulence communiste anti-gauchiste de Mai 1968.
Henri Douzon est bien le lien avec le PCF ; plus exactement il tient une sorte de balance entre PCF et PCA. Ce sera sa ligne permanente qui le maintient en obédience communiste française mais proche des partisans algériens. En août 1958, après avoir subi les répercussions du soulèvement colonial de mai 1958, et plaidé pour les accusés de l’explosion du Casino de la corniche, ayant tué de nombreux jeunes, l’avocat est expulsé d’Algérie et interdit du territoire. L’action du collectif continue avec Pierre Braun*.
Parallèlement à la demande du PCF, il plaide pour défendre le Comité mondial du mouvement de la paix (pour le professeur suisse André Bonnard qui a mis en cause l’impartialité de la Croix Rouge internationale dans ses enquêtes en Corée), et dans des procès antifranquistes plusieurs fois en Espagne. Il peut faire en novembre 1957, un premier et assez long séjour en URSS pour le Congrès des juristes démocrates pour la paix. Il s’amuse à raconter avec force détails, les interminables heures de discussion entre communistes chinois et soviétiques avant d’aboutir à la motion finale qu’il a rédigée, votée à l’unanimité. Le mémoire de 1967 fait un silence complet sur l’année 1956 et la crise du mouvement communiste, comme sur le vote en mars, des pouvoirs spéciaux pour le maintien de l’ordre en Algérie. Pour les élections législatives de1958, Henri Douzon est candidat du PCF dans le VIe arrondissement de Paris.
A compter de 1957, il subit des crises amibiennes, une grave rechute en 1960, et il doit suivre longuement des cures à Châtelguyon en 1961, 1962, 1963. Il aura encore une rechute en 1966. Quand Ahmed Ben Bella a été installé au château de Turquant, pour le rapprocher de Paris, alors qu’avançaient les négociations qui aboutiront en mars 1962 aux Accord d’Evian, il lui rend de fréquentes visites, vraisemblablement à la demande du PCF. À Alger dans l’été 1962 pour défendre des militants arrêtés, il peut aussi rencontrer Ben Bella alors que celui-ci prend le pouvoir au nom du Bureau politique du FLN formé à Tlemcen. Les communistes ne cesseront plus de miser sur Ben Bella. Dans son mémoire, Henri Douzon attribue sa chute à sa croyance sous l’influence de Fanon au mythe des fellahs, le faisant négliger les bases ouvrières ; « la classe ouvrière préparée et armée en milices aurait sauvé le régime ». Henri Douzon a fondé à Paris, une association de solidarité franco-algérienne.
« Depuis les Accords d’Evian jusqu’au coup d’État d’Alger du 19 juin 1965, mes voyages à Cuba et à la Réunion exceptés ainsi que quelques invitations aux fêtes nationales algériennes, je n’ai d’autres activités que métropolitaine…, je dois envisager ma profession d’une manière plus classique ». À la demande d’Henri Alleg*, rassemblant lectures et témoignages, Henri Douzon sera le co-auteur du tome premier de l’ouvrage La Guerre d’Algérie. L’œuvre est à l’honneur du PCF avec quelque inclination en faveur du PCA ; l’attaque se concentre sur le gros colonat ; le vote des pouvoirs spéciaux est à peine évoqué.
A travers un long entretien en 1977, avec Jacques De Bonis* qui travaille pour les tomes suivants, Henri Douzon revient sur l’action du collectif de défense des Algériens en guerre et sur la pratique d’une défense combinée. La ligne politique de défense est le fait d’avocats français, arguant de la constitution française, s’adressant par dessus la justice militaire, à l’opinion française, à la différence du combat algérien conduit par Jacques Vergès* disqualifiant la justice coloniale. Le reproche, plus tempéré, adressé à J. Vergès reste celui de jouer la provocation quand la responsabilité des avocats est aussi de veiller à défendre au mieux les chances des accusés.
Comme il le fera encore dans le volume de La Guerre d’Algérie, Henri Douzon maintient la pertinence de l’orientation communiste française et soviétique dont le fondement anticolonialiste repose sur la réalité de base des intérêts économiques de classes. Sa connaissance depuis le procès de l’Organisation secrète (OS) à Blida en 1951, des nationalistes algériens du MTLD dont Ramdane Abane, puis de ses émissaires ( à Alger pour le FLN, ce sera Me Bouzida), lui fait reconnaître que le communiqué du 8 novembre 1954 du BP du PCF avait tort, mais c’est le seul tort, de parler « d’actes individuels » alors que les activistes étaient devant la nécessité de lancer l’insurrection armée. Ce sera la position rétrospective du PCA à la place du PCF. Dans sa retraite entre Argelès et Oppède, selon le sens donné à sa vie de ne plus appartenir au camp de la bourgeoisie, Henri Douzon se conforte dans le choix de la classe ouvrière qu’incarnerait imperturbablement le Parti.
Par René Gallissot
SOURCES : Sharon Elbaz, « Solidarité judiciaire. L’action des avocats contre la répression coloniale », aujourd’hui l’Afrique, n° 82, décembre 2001. — Sylvie Thénault, La justice dans la guerre d’Algérie, thèse d’histoire, Université de Paris X-Nanterre, novembre 1999, entretiens reproduits en annexe. — Frédérick Genevée, Le PCF et la Justice des origines aux années cinquante : organisation, conceptions, militants et avocats communistes face aux normes juridiques, thèse d’histoire, Université de Bourgogne, Dijon, 2003, éditée par les Presses universitaires de la Faculté de droit de Clermont-Ferrand, LGDJ, Paris, 2006. —Marcel Willard, La Défense accuse, Editions sociales, Paris, 1951. — Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Le droit et la colère, Minuit, Paris, 1960. — Jacques Vergès, De la stratégie judiciaire, Minuit, Paris, 1968. — Mémoire autobiographique rédigé par Henri Douzon en 1967 et transmis par Sharon Elbaz, 72 p. dactylographiées. — Entretien avec Henri Douzon par Jacques de Bonis*, intitulé « Les avocats progressistes dans la guerre d’Algérie », enregistré à Alger en 1977 lors de la préparation de l’ouvrage dirigé par Henri Alleg*, La guerre d’Algérie. — Henri Alleg et Henri Douzon, La guerre d’Algérie, t.1 : De l’Algérie des origines à l’insurrection, Messidor, Temps Actuels, Paris, 1982. — Rencontres avec Henri et Colette Douzon à Argelès dans les années 1970. — La documentation et les archives personnelles d’Henri Douzon sont conservées par Colette Douzon dans la maison familiale d’Oppède (Vaucluse).