Par René Gallissot
Émigré revenu à Guelma (Algérie) dans les années 1930, assassiné le 23 novembre 1961 à Bab El Oued (Algérie) par l’OAS ; écrivain et éditeur local ; militant de l’ENA puis du PPA, qualifié de communiste par la police.
Originaire de Guelma, un moment émigré en France, de retour à Guelma, il est ce « jeune poète, membre de l’Académie Numidia », dont Les Échos-L’Avenir de Guelma du 30 août 1931 publie la photo et vante le talent à l’occasion de la sortie de son livre Le prince vagabond.
En 1933, il est un des fondateurs de la section de l’ENA (Etoile nord-africaine) de la ville. Il devient en 1937-1938, membre du comité fédéral du PPA (Parti du peuple algérien) du département de Constantine. En 1938, la police de Guelma l’arrête pour « activité antifrançaise » et le qualifie de communiste. En fait, toujours militant du PPA interdit, il s’occupe en 1944, de l’imprimerie et du tirage de la feuille clandestine El Watan ; actif au PPA-MTLD, il est en 1948-1949, un des animateurs du « Comité d’opposition » opposé à la direction parti par Mezerna*.
Ahmed Djelloul fut assassiné le 23 novembre 1961 à Bab El Oued par l’OAS.
Par René Gallissot
SOURCES : Le Petit Guelmois, 3 mars 1938, dépouillé par L.-P. Montoy. — Notes d’Omar Carlier. — Notes de Djabri Djelloul, son fils.