MANCHET Jules

Par Claude Pennetier, Louis Poulhès

Né le 27 novembre 1882 à Sambin (Loir-et-Cher), mort le 22 mai 1945 en déportation  ; employé  ; militant communiste de Mayenne  ; déporté.

Fils de Jean Manchet, journalier, et de Marie Louise Prévost, ménagère, aîné de cinq enfants, Jules Manchet, orphelin de père à neuf ans, fut placé dans une ferme comme berger jusqu’à l’âge du service militaire. À Paris, il travailla chez Hachette comme marchand de journaux dans la rue. Ayant réussi à parfaire son instruction, il devint employé de la Maison Hachette.

Il s’était marié en août 1915 à Paris (IIe arr.) avec Marie Le Bihan.
Il fut secrétaire de la cellule locale.
Adhérant du Parti communiste, il s’installa à Château-Gontier (Mayenne) où sa femme possédait une maison familiale et travailla comme comptable dans une quincaillerie.

Séparé de sa femme, opérateur de cinéma, communiste clandestin, il fut arrêté le 13 avril 1941. Il fut transféré à Château-Gontier le 14 octobre 1941 sur mandat du juge d’instruction, condamnée le 9 novembre 1941 par la Cour spéciale d’Angers à 5 ans de prison et 100 F d’amende et 5 ans d’interdiction de séjour pour infraction au décret du 26 septembre 1939. Il purge sa peine à Fontevrault, d’où il est transféré pour la prison de Blois en septembre 1943. Livré aux Allemands, interné à Compiègne, il fut déporté au camp de Mauthausen le 25 mars 1944 et affecté au commando de Gusen (matricule 60223).

De retour le 28 avril 1945, Jules Manchet mourut du typhus le 22 mai 1945.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article157107, notice MANCHET Jules par Claude Pennetier, Louis Poulhès, version mise en ligne le 5 mars 2014, dernière modification le 10 mars 2022.

Par Claude Pennetier, Louis Poulhès

SOURCES  : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 43 W 163. — Arch. Musée de la Résistance nationale. — État civil.

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