REBUT Henri, Georges

Par Jean Quellien

Né le 25 septembre 1918 à Surville (Calvados), fusillé le 14 août 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier mécanicien ; membre des FTPF et du Front national.

Marié et père de deux enfants, Henri Rebut était ouvrier mécanicien dans un garage de Lisieux (Calvados). Avec son patron, René Préaux et son camarade de travail Henri Papin, il appartenait au Front national.
À la suite d’une tentative de sabotage manquée contre une voie de chemin de fer, Henri Papin perdit des documents compromettants au cours d’une bagarre avec des gendarmes. Ils permirent à la police française d’identifier et d’appréhender Henri Rebut, le 22 décembre 1942, pour « menées terroristes et aide à l’ennemi », et bientôt de démanteler le groupe du Front national et des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du pays d’Auge.
Remis aux Allemands, Henri Rebut fut incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) et traduit, avec une vingtaine de ses camarades, devant la cour martiale du Gross Paris, qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), le 13 juillet 1943. Condamné à mort, il a été fusillé au Mont-Valérien le 14 août.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article157190, notice REBUT Henri, Georges par Jean Quellien, version mise en ligne le 27 février 2014, dernière modification le 19 avril 2022.

Par Jean Quellien

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.

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