BONNAND Roger, Jean

Fils de Gaspard et d’Amélie, née Levier, Roger Bonnand épousa Marcelle, née Duponnois. Le couple vivait à Chelles (Seine-et-Marne). Il trouva trois revolvers dans les égouts et en vendit un. Le receleur, pris dans une rafle avec l’arme sur lui, dénonça Roger Bonnand et Paul Grossin, égoutiers. La police française interpella Roger Bonnand le 14 octobre 1941.
Livré aux Allemands, il fut incarcéré à la prison du Cherche-Midi à Paris (VIe arr.) et il comparut le 21 octobre 1941 devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « détention illégale d’armes et de munitions », Roger Bonnand fut passé par les armes le 24 octobre 1941 au Mont-Valérien, ainsi que Paul Grossin, Bernard Anquetil, Paul Keller et Alfred Henry. De plus le même jour Hubert Sibille était fusillé au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.). Le lendemain, un « Avis » parut dans les quotidiens collaborationnistes Le Matin et Le Petit Parisien, annonçant l’exécution de Roger Bonnand, Paul Grossin et Hubert Sibille, "condamnés à mort pour détention illégale d’armes et de munitions".
Roger Bonnand fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 24 octobre 1941 division 39, ligne 4, n° 34 puis transféré le 14 octobre 1944 au carré militaire du cimetière de Chelles.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants le 15 février 1945.
Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien et sur le monument aux morts 1939-1945 de Chelles.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)