Par André Caudron
Né le 27 février 1927 à Rousies (Nord), mort le 6 décembre 2003 à Beaumes-de-Venise (Vaucluse) ; ouvrier tourneur ; membre du secrétariat général de la JOC.
Fils d’Antonio Pizzeco, forgeron, et de son épouse Maria Dordolo, venus tous deux d’Italie vers les années 1920, Mario Pizzecco avait une sœur. Il obtint le certificat d’études primaires, puis le CAP de tourneur avant de couronner sa formation par l’éphémère BEI ou Brevet d’enseignement commercial industriel. Il travailla successivement pour quatre employeurs, appartenant notamment à la métallurgie dans la partie méridionale du département du Nord où sa famille s’était installée : les établissements Smal de Louvroil, les établissements Sculfort et Fockedey à Maubeuge, le FACEJ de Jeumont et enfin la Société nouvelle des faïenceries de Rousies, sa ville natale.
Militant de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Mario Pizzecco devint permanent du mouvement. Le 1er septembre 1949, il était appelé au secrétariat général en qualité de propagandiste pour la catégorie des « Jeunes » de la province du Nord-Pas-de-Calais, la JOC y possédant alors une forte implantation. Sur le plan professionnel, ce permanent était installé à la Centrale jociste, 10, rue Lydéric à Lille (Nord).
Le 22 août 1953, c’est à Wattrelos, commune voisine de Roubaix, qu’il épousa Marie-Madeleine Motte. Après la retraite, l’immigré naturalisé finit ses jours dans le Midi de la France.
Par André Caudron
SOURCES : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — Notes d’Éric Belouet.