PLANE Pierre, Jules

Cadet de quatre enfants, Pierre Plane était le fils de Pierre Jules Plane, Auvergnat tué à Verdun (Meuse) pendant la Première Guerre mondiale, deux mois avant sa naissance, et de Thérèse Antoinette Starek, originaire d’Autriche, musicienne, professeur de violon qui avait fait partie d’une troupe d’artistes. Les enfants furent adoptés comme pupilles de la nation par jugement du Tribunal civil de Clermont-Ferrand en date du 19 mars 1919. Après le décès de son mari, sa mère apprit un instrument de musique à chacun des enfants qui allaient faire les terrasses de café de Clermont-Ferrand.

Pierre Plane dut séjourner dans un sana. C’est là qu’il connut la JOC. Il fréquenta l’école Michelin et travailla pour cette entreprise mais se fit licencier en raison de ses activités syndicales. Il attaqua ses anciens patrons en justice et perçut de ce fait une forte indemnité.

Devenu professeur de musique d’État, il avait été embauché par les Mines de Messeix (Puy-de-Dôme).
Il entra ensuite, le 1er octobre 1941, comme permanent, au secrétariat général de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) dont il sortit le 31 août 1947.

Il se maria à Clermont-Ferrand le 30 avril 1948 avec Paulette, Justine Bressot, employée, ancienne permanente de la JOC de 1941 à 1947, responsable de la région parisienne. Responsable des Équipes d’entraide ouvrière (EEO) avec Théo Braun, elle milita par la suite à la Fédération des conseils de parents d’élèves et au Secours populaire. Le couple eut cinq enfants et fit partie du Mouvement populaire des familles (MPF), devenu en 1950 le Mouvement de libération du peuple (MLP).