Par André Caudron
Né le 11 février 1932 à Cholet (Maine-et-Loire), mort le 11 septembre 1957 à Paris (XVIe arr.) ; comptable ; permanent de la JOC.
Titulaire du brevet élémentaire et du CAP de comptabilité, obtenus dans sa ville natale, Guy Poupard entra dans la vie professionnelle à l’âge de dix-sept ans, dans l’entreprise de confection Joguet, située aussi à Cholet. Il fut embauché par la suite à l’Électricité de France (EDF), toujours dans sa ville natale. Appartenant à la classe 52, mobilisé à vingt-et-un ans, il fit son service à Paris, peu avant le début de la guerre d’Algérie. Militant de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), il fut appelé au secrétariat général du mouvement le 15 septembre 1955, à un poste qu’il quitta en mai 1956. A peine libéré avec les jeunes gens de son âge, il repartit bientôt sous les drapeaux, en Algérie cette fois. Six mois passèrent. Revenu en novembre, il organisa des rencontres de rappelés et ne cacha pas sa conviction que la guerre devait se terminer.
Le 12 janvier 1957, à Cholet, il se maria avec Colette, Jeanne, Marie Beaufreton, qui avait été
permanente de la JOCF (1954-1956). Travaillant alors tous deux à l’EDF, ils s’installèrent à Angers. Guy Poupard prit alors contact avec les syndicalistes de son établissement mais
il ressentit bientôt des douleurs dans la tête. C’était le début de la tumeur qui l’emporta quelques mois plus tard, à l’hôpital parisien où sa femme l’avait conduit dans l’espoir d’une opération.
Par André Caudron
Sources : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — « La jeunesse ouvrière éprouvée : Guy Poupard est mort », Jeunesse ouvrière, n° 172, novembre 1957. — Masses ouvrières, n° 146, novembre 1958, p. 55, témoignage sur Guy Poupart. — Notes d’Éric Belouet. — État civil de Cholet.