HORENS René, Lucien

René Horens était le fils d’Edmond Horens, manouvrier, et d’Eugénie Gillon, sans profession. Il avait épousé Germaine Dominique et le couple qui avait trois enfants était domicilié à Vienne-le-Château (Marne), où René Horens exerçait la profession de bûcheron.

René Horens a été condamné à mort le 28 avril 1942 pour détention d’armes par le tribunal militaire allemand FK 531 de Châlons-sur-Marne (Châlons-en-Champagne) et il a été fusillé le 1er mai 1942 à 18 heures, vraisemblablement selon Pierre Gillet au stand de tir de Châlons-sur-Marne, avenue du Général-Sarrail.
Il avait été dénoncé à la Police allemande par son épouse Germaine, qui a été condamnée le 21 décembre 1944 par la Cour de Justice de la Marne aux travaux forcés à perpétuité, avec circonstances atténuantes, et qui a été finalement libérée en 1955.

Le tribunal civil de première instance de Châlons-sur-Marne a rendu le 29 mai 1942 un jugement déclaratif de décès transcrit sous le numéro 3 à l’état civil de Vienne-le-Château le 6 juin 1942, qui déclare qu’il « est décédé le 1er mai 1942 à 18 heures à Châlons-sur-Marne des suites d’événements de guerre ».

Inhumé dans le cimetière de l’Est de Châlons, le corps de René Horens a été exhumé le 11 octobre 1961 et ré-inhumé dans la nécropole nationale de Châlons-en-Champagne qui jouxte le cimetière de l’Est.

René Horens a été reconnu « Mort pour la France ».

Dans la Marne, le nom de René Horens est inscrit sur la plaque commémorative érigée sur le site de la Butte des fusillés à L’Épine et sur le monument aux morts de Vienne-le-Château.