LEBLANC Jules, Julien

Par Christian Lescureux

Né le 18 juin 1909 à Mazingarbe (Pas-de-Calais), fusillé par condamnation le 23 octobre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.

Fils de Jules Leblanc, houilleur, et de Rénelle Losson, ménagère, Jules Leblanc s’était marié avec Émilienne Rotru le 25 juin 1932 à Mazingarbe. Ensemble, ils avaient trois enfants.
Domicilié à Carvin-Libercourt (Pas-de-Calais), cité du Bois d’Epinoy, il était mineur à la Fosse 4 des Mines d’Ostricourt (Pas-de-Calais).
En 1937, il donne son adhésion au Parti communiste. Il fut condamné en 1939 à un mois de prison pour distribution de tracts par le tribunal correctionnel de Béthune. Ainsi, propagandiste communiste, il fut connu des services de police français.
Mobilisé en 1939, il fut prisonnier de guerre. À son retour, non réembauché à la Compagnie des mines de Béthune en raison de son attitude politique passée (il était secrétaire de la cellule communiste du puits), il travailla alors à l’usine Finalens à Douvrin (Pas-de-Calais) puis à la Compagnie des Mines d’Ostricourt.
Au mois de septembre 1941, il entra dans l’organisation clandestine du Parti communiste. Et, au mois de mai 1942, il devint chef de groupe, principalement chargé de la diffusion des tracts clandestins.
Arrêté le 27 juillet 1942 par le commissaire de police « pour menées communistes et détention d’armes », il fut torturé sept heures durant devant sa femme. Étendu sur une civière il fut livré à la Sipo-SD et traduit devant tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 12 octobre 1942 qui le condamna à la peine de mort.
Jules Leblanc a été fusillé le 23 octobre 1942 à 18 h 10 dans les fossés de la citadelle d’Arras.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article157726, notice LEBLANC Jules, Julien par Christian Lescureux, version mise en ligne le 31 mars 2014, dernière modification le 7 février 2021.

Par Christian Lescureux

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 5022 et 51 J/6. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 217-218. – Mémorial des fusillés d’Arras. – État civil.

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