PIC André, Jean, Louis

Fils d’un maréchal des logis en garnison à Castres, père de six enfants, André Pic s’engagea pour la durée de la guerre en 1914 et fut affecté à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Lieutenant d’infanterie, blessé, évacué des armées en février 1917, il obtint une pension à 90 % comme mutilé en 1924. Boursier, il acquit une licence ès lettres à la Faculté de Toulouse en 1929 et commença des études de droit. Après avoir séjourné en Grande-Bretagne et aux USA, il commença des études de médecine à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1932 et passa sa thèse de médecine en 1938. Il travailla à l’institut Pasteur à partir de 1939 et publia des articles dans les annales de l’institut Pasteur et de la société de biologie.

Il se maria en mai 1936 à Brie-sous-Chalais (Charente). Le couple eut huit enfants.

En 1940, il fut le fondateur de la Goutte de lait et du dispensaire d’hygiène infantile de Jonzac (Charente) tout en exerçant la médecine à Brie-sur-Chalais puis jusqu’en 1946, à Saint-Ciers-Champagne (Charente-Inférieure/Maritime).

Pendant la guerre, bien que non inscrit à un groupe de Résistance, le responsable de Libération-Nord attesta son attitude droite d’autant qu’il avait été « dénoncé comme gaulliste ».

Candidat en juillet 1945 comme médecin inspecteur régional de l’hygiène scolaire et universitaire en Charente, nommé médecin départemental d’hygiène scolaire et des services médicaux et sociaux en 1946, il s’occupa particulièrement du centre de rééducation physique. Il habitait alors Angoulême.

Pic était, en 1949, le secrétaire du syndicat des médecins départementaux de l’hygiène scolaire et universitaire affilié à la Fédération de l’Éducation nationale. En 1955, il fut élu à la commission consultative pour le mouvement des médecins d’hygiène scolaire qui jouait aussi le rôle de commission d’intégration et de commission paritaire.

En 1955 et en 1958, sa candidature comme médecin inspecteur régional de l’hygiène scolaire et universitaire pour l’académie de Poitiers ne fut pas retenue. En 1958, il refusa sa nomination à Rennes pour des raisons familiales.

Il partit à la retraite en 1963.