PICART Odette [née L’HOSTIS Odette, Cécile]

Fille d’un manœuvre, terrassier, devenu chauffeur, communiste et d’une raffineuse devenue aide-soignante-infirmière, sympathisante communiste, tous deux nés en Bretagne (Côtes du Nord/ Côtes d’Armor), Odette Lhostis, titulaire du brevet supérieur, devint institutrice à Saint-Denis à la Libération. Elle se maria en août 1947 à Saint-Denis avec Maurice Picart, instituteur syndicaliste et communiste. Le couple eut une fille.

Elle devint, à la fin des années 1950, directrice de l’école maternelle Danielle Casanova à Saint-Denis, puis successivement des écoles maternelles Corbillon, Roger Sémat et Floréal à Saint-Denis.

Elle adhéra au Syndicat national des instituteurs en 1944 et devint membre du bureau de la sous-section du SNI en 1956. Lors du congrès national du SNI, le 14 juillet 1965, elle intervint dans la discussion du rapport sur « L’école et la formation civique » et indiqua qu’il fallait s’inspirer du plan Langevin-Wallon pour l’instruction civique et de ses propres recherches personnelles sur les questions sociales.Membre du Parti communiste français depuis 1955, elle suivit le stage organisé par le PCF pour les instituteurs communistes en 1960. Candidate aux élections municipales de Saint-Denis en 1959 sur la liste du PCF conduite par Auguste Gillot, élue, elle effectua trois mandats, s’occupant en particulier de la caisse des écoles en tant que membre du bureau.

Partie en retraite en 1979, elle se retira dans l’Oise avec son mari à Béthisy Saint-Pierre où elle exerça un mandat de conseillère municipale.