DENOYELLE Marcel

Par Jean-Paul Nicolas

Né le 27 novembre 1910 à Neufchatel-en-Bray (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), fusillé le 16 janvier 1942 à Rouen, au stand du Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; mécanicien de battage.

Marcel Denoyelle, pupille de l’Assistance publique, vivait dans le village de Smermesnil (arrondissement de Dieppe) où il exerçait le métier de mécanicien de battage. Il fut dénoncé par sa femme avec qui il ne vivait pas en bon accord. Elle fréquentait des collaborateurs qui l’auraient poussée à dénoncer son mari pour détention d’un revolver. Jugement du tribunal de guerre FK 517 du 12 janvier 1942. Père de quatre enfants, Denoyelle fut le troisième fusillé de l’année 1942 au stand du Madrillet. Les deux premiers le furent également pour détention d’armes et sur dénonciation : Georges Edde et Paul Gontier étaient tombés le même jour sous les balles d’un peloton le 2 janvier 1942. Marcel Denoyelle les suivit dans la mort le 16 janvier pour un motif semblable. Le Journal de Rouen du 21 janvier 1942 annonça son exécution.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article157984, notice DENOYELLE Marcel par Jean-Paul Nicolas, version mise en ligne le 12 juin 2014, dernière modification le 8 octobre 2020.

Par Jean-Paul Nicolas

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty et Jean-Pierre Besse). – Hommage aux fusillés et aux massacrés de la Résistance en Seine-Maritime. 1940-1944, édité par l’Association départementale des familles de fusillés de la Résistance de Seine-Maritime. 1994. – Collectif : Le palais de justice de Rouen, chap. 9, « Les fusillés des Pas-Perdus » par Adrien Renaudin (qui se réfère aux écrits de l’abbé Bellamy), 1977.

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