BARTHE Édouard, Jean

Par Justinien Raymond, Jean Sagnes

Né le 26 mai 1882 à Béziers (Hérault), mort le 25 juillet 1949 à Paris (VIe arr.) ; pharmacien ; socialiste ; député (1910-1942) puis sénateur (1948-1949) de l’Hérault.

[Sénat]

Fils d’un régisseur de domaine viticole originaire de Montblanc (Hérault), Édouard Barthe après avoir fait des études au collège de Pézenas (Hérault), suivit à Montpellier les cours de l’École de pharmacie. Dès 1902, il était employé chez un pharmacien de la ville. Deux ans plus tard, il était interne des hôpitaux. En 1906, diplômé de pharmacie, il s’installa à Cette.

En 1901, il adhérait à l’Action socialiste et au groupe des étudiants collectivistes de Montpellier. C’était l’époque où la Fédération socialiste de l’Hérault adhérente au Parti ouvrier français (POF), en pleine crise, ne se réunissait plus. Lorsque plusieurs groupes provoquèrent un congrès départemental afin de la réorganiser, le 31 août 1902 à Cette, E. Barthe en fut le secrétaire. Tandis qu’une minorité reconstituait une Fédération socialiste révolutionnaire adhérente au Parti socialiste de France (PSDF, dit aussi USR), la majorité mettait sur pied une Fédération socialiste autonome. Barthe devint le trésorier adjoint de cette dernière organisation et collabora à son journal, Le Socialiste de l’Hérault.

À deux reprises, le 6 septembre 1903 et le 21 août 1904, il faisait repousser l’adhésion de la Fédération au PSDF. Néanmoins, il était présent au congrès de l’unité socialiste le 21 mai 1905 à Montpellier. Il était alors secrétaire du groupe des Étudiants collectivistes de Montpellier. Mais le 5 octobre 1905, il lançait l’Avenir Démocratique, « organe socialiste hebdomadaire pour la défense des intérêts du Midi et des réformes sociales », qui n’était pas contrôlé par le nouveau Parti socialiste unifié (SFIO). Il y mena campagne en faveur d’une « liste de la viticulture » aux élections sénatoriales de janvier 1906 comprenant un socialiste et deux radicaux indépendants dont le sénateur sortant Razimbaud auquel Barthe était lié et qui, d’après la Préfecture, subventionnait L’Avenir Démocratique. Bien que la Fédération socialiste fut, dans un premier temps, hostile à cette tactique, elle finit par s’y rallier. L’élection des candidats de la « liste de la viticulture » dont le socialiste C. Delhon, fut pour une part un succès personnel de Barthe. Deux mois plus tard, en mars 1906, lors de la campagne électorale pour les législatives, Barthe soutenait activement, dans la deuxième circonscription de Béziers, un socialiste dissident A. Nogaret, contre le candidat de son Parti. Son attitude fut dénoncée par l’organe des Fédérations socialistes du Gard et de l’Hérault, Le Combat social, mais nulle sanction ne fut prise ou demandée contre lui.

Installé à Cette comme pharmacien depuis 1906, il demanda en 1907 à adhérer au groupe socialiste de Nézignan-l’Évêque, commune faisant partie de la deuxième circonscription de Béziers, ce que le conseil fédéral lui refusa. Il est certain qu’il envisageait dès ce moment une candidature aux prochaines législatives dans cette circonscription. Il persévéra, entretint des relations à la fois avec les socialistes unifiés et avec les socialistes indépendants de la circonscription et le 6 juin 1909 il lançait Le Devoir socialiste, « organe bimensuel de défense sociale, coopérative, syndicale. Parti socialiste SFIO » que, malgré ces précisions, la SFIO ne contrôlait pas et dont le directeur était Albert André, maire de Nézignan-l’Évêque. Jusqu’aux élections législatives de 1910, il tint secrète sa participation financière au journal et son nom n’apparut pas dans ses colonnes. Mais, sous divers pseudonymes, il publia de nombreux et virulents articles contre le député radical de la circonscription et mena campagne pour l’unité d’action et de candidature entre les socialistes unifiés et les socialistes indépendants, ce qui était peu conforme à l’attitude générale du Parti socialiste SFIO. Grâce à ses nombreux contacts personnels et fort de l’appui de trois sénateurs de l’Hérault, il fut désigné comme le candidat des socialistes SFIO et des socialistes indépendants dans la deuxième circonscription de Béziers aux élections législatives de 1910. Il fut le « candidat d’Unité socialiste », ce qu’il resta toujours au cours de sa longue carrière au sein de la SFIO et non le candidat du Parti socialiste unifié. Durant sa campagne électorale, il tint à préciser qu’il était « de famille réactionnaire » (sic), qu’il était favorable à la liberté de l’enseignement et surtout qu’il entendait se préoccuper de la viticulture. Dès le premier tour de scrutin, grâce à la coalition des voix socialistes unifiées, socialistes indépendantes et à celles de la droite royaliste et progressiste (cf. L’Éclair du 14 avril 1910), il battait nettement le député sortant radical J. Augé par 9 554 voix contre 8 142. Il n’avait que vingt-huit ans. Ainsi commençait une longue carrière de parlementaire. Quelques semaines plus tard, survenaient les élections cantonales. Après le premier tour, dans le canton de Pézenas où était situé Nézignan-l’Évêque, le candidat socialiste Émile Ricaud paraissait après le premier tour, incapable de battre le candidat radical. Il fut alors remplacé par Barthe qui fut élu conseiller général.

Depuis 1910, Édouard Barthe exerçait une influence prépondérante au sein de la Fédération socialiste SFIO, qu’il représenta aux congrès de Nîmes (février 1910), Saint-Quentin (avril 1911), Lyon (février 1912), Amiens (janvier 1914). À la Chambre des députés, il était membre des commissions des douanes et des boissons. Il intervint essentiellement sur la question des fraudes sur les vins, le commerce des vins, la production viticole de la Tunisie et du Maroc. Il se montra en particulier partisan d’un protectionnisme douanier quasi-absolu en faveur des vins français, ce qui lui valut d’entrer en conflit avec la quasi-totalité du groupe parlementaire socialiste. Cependant, dans le département même, sa position politique se renforçait et, aux élections législatives de 1914, il était facilement réélu par 11 063 voix contre 6 926 au radical A. Milhaud et 1 098 au conservateur Casimir-Périer fils.

Durant la guerre, il fut constamment partisan de l’union sacrée et de la guerre jusqu’à la victoire totale sur l’Allemagne. D’abord engagé volontaire dans l’armée, il fut réformé pour maladie et se trouvait à la Chambre des députés dès le mois de décembre 1914. Il se montrait en particulier, constamment préoccupé par les questions vinicoles et se trouva à l’origine de deux lois : celle du 24 janvier 1915 sur le marché de l’alcool et celle du 5 novembre 1918 sur les carburants nationaux. Dès ce moment, sa grande affaire était de parvenir à un accord entre le Midi vinicole et le Nord betteravier sur le problème des alcools. Il s’efforçait également de convaincre le ministre du Commerce de favoriser la culture du coton au Maroc afin que cette colonie ne devînt pas une nouvelle Algérie grande productrice de vin. De 1915 à 1919, E. Barthe maintint la Fédération de l’Hérault dans le sillage de Renaudel, Sembat, Thomas. Mais il était surtout proche de ce dernier. Les 24 et 31 janvier 1919, il fut l’auteur à la Chambre d’une interpellation retentissante mettant en cause l’activité du Comité des Forges pendant la guerre, entendant ainsi faire œuvre « de bon Français et de bon patriote » et non pas de socialiste. À ce moment en effet, Barthe très hostile au bolchevisme, se prononçait nettement en faveur de « la conception moderne du travail associé à la propriété » (Le Devoir socialiste, 10 août 1919). Il faisait également l’éloge du travaillisme britannique et se rattachait au courant planiste, néo-socialiste avant la lettre, qu’inspirait Thomas. Dès octobre 1919, il dénonçait dans le traité de Versailles « un traitement de faveur fait aux boches » (Le Devoir Socialiste, 5 octobre 1919).

Aux élections législatives du 16 novembre 1919, Édouard Barthe était à la tête de la « liste d’union socialiste de défense des intérêts des combattants et d’action économique » qui rassembla 27 997 voix de moyenne sur 87 258 suffrages exprimés. Il obtint personnellement 32 679 voix et arriva en tête de tous les candidats. Quelques jours après, lors des élections cantonales, il se présentait dans le canton de Saint-Gervais, abandonnant celui de Pézenas à son ami A. André. Il était facilement élu conseiller général de ce canton. Au cours de l’année 1920, son rôle fut décisif aux côtés de Jean Félix, autre député socialiste de l’Hérault, pour renverser la majorité de la Fédération socialiste qui s’était prononcée le 15 février 1920, à la veille du congrès de Strasbourg pour l’adhésion à la IIIe Internationale. De cette date au congrès fédéral du 5 décembre 1920, E. Barthe mena campagne pour le maintien du Parti socialiste dans la IIe Internationale. Il y réussit notamment grâce à un recrutement massif chez les socialistes indépendants. Il fut à nouveau, jusqu’en 1933, un des principaux dirigeants de la Fédération socialiste SFIO de l’Hérault et un des chefs de file nationaux des socialistes participationnistes avec Renaudel, Déat, Marquet. Aux élections législatives de 1924, il fut tête de liste du Cartel des Gauches, remportant à nouveau un beau succès personnel puisqu’il fut réélu avec 73 192 voix sur 111 022 suffrages exprimés, la moyenne de sa liste s’établissant à 72 019 voix. Quatre ans plus tard, avec le retour au scrutin d’arrondissement, lui qui était devenu « le député de la viticulture » choisit pourtant une circonscription électorale, la 3e de Béziers, qui comprenait en majorité des cantons de montagne ou de piémont où la vigne était moins répandue que dans la plaine. Il fut alors, dès le premier tour, non seulement le candidat du Parti socialiste SFIO mais aussi celui des républicains socialistes et du Parti radical-socialiste. Aussi fut-il élu sans peine par 8 553 voix sur 12 496 suffrages exprimés. Depuis le début des années 1920, il écrivait régulièrement dans le quotidien radical héraultais Le Petit Méridional. Dans les mêmes conditions, en 1932, il obtint un succès encore accru : 9 705 voix sur 10 858 suffrages exprimés. Il fut réélu conseiller général du canton de Saint-Gervais en 1922, 1928 et 1934. Depuis les élections municipales de mai 1925, il était maire de Montblanc (Hérault) d’où était originaire sa famille. Au Parlement, il était questeur depuis 1924, président de la commission des boissons et membre des commissions de l’agriculture, des douanes, du règlement et des mines. Il présidait également le groupe viticole de la Chambre des députés. Il était enfin administrateur des établissements pharmaceutiques Chatelain (Urodenal).

Durant l’entre-deux-guerres, la viticulture méridionale fut sa préoccupation constante. Il présida de nombreux organismes nationaux ou internationaux : le Comité national de propagande en faveur du vin, le Conseil supérieur des alcools, l’Institut national des appellations d’origine, la Fédération nationale des stations uvales, l’Office international du vin, la Commission interministérielle de la viticulture, l’Office des combustibles liquides. Proche de la Confédération générale des Vignerons, il fut également président d’honneur de la Ligne des Petits et Moyens Viticulteurs à partir de 1932. Il fut à l’origine d’un nombre important de mesures législatives touchant la viticulture. En 1921, il fit adopter une loi réduisant les droits de circulation sur les vins et obtint de la Chambre et du gouvernement l’organisation du Comité scientifique du carburant national. Le 22 novembre 1922, il proposait une loi qui contenait les principales dispositions du fameux accord de Béziers du 8 avril 1922 entre la CVG du Midi et les distillateurs du Nord organisant le marché de l’alcool en France. Il eut également une part prépondérante dans l’adoption des grandes lois du 19 avril 1930, juillet 1933 et 1er août 1935 par lesquelles était fixé un véritable Statut de la viticulture visant à décongestionner le marché du vin par l’organisation de la distillation, l’échelonnement des ventes, le blocage et le stockage des récoltes, etc.

Malgré sa grande popularité, Édouard Barthe était particulièrement en butte aux critiques des communistes qui lui reprochaient de servir exclusivement le patronat de la vigne. À partir de 1930, une partie de ces critiques fut également le fait de l’aile gauche de son parti à travers Le Cri socialiste de Béziers. Ce fut le moment où Barthe suscita la création de la LPMV.

Partisan de la participation des socialistes au gouvernement avec les radicaux, il se retrouva naturellement avec la majorité du groupe parlementaire socialiste SFIO en février 1933, vota le douzième provisoire (prélèvement sur les traitements des fonctionnaires) puis, en mai 1933, décida de voter le budget. C’était le conflit ouvert avec la direction du Parti. Dès lors, E. Barthe se montra solidaire de ceux qui menaient cette rébellion : Déat, Marquet, Montagnon. Minoritaire au niveau national, minoritaire dans sa Fédération qu’il avait longtemps dominée, il ne restait plus à E. Barthe qu’à abandonner la SFIO. En décembre 1933, il passait au PSDF entraînant avec lui de nombreux élus héraultais qui avaient souvent adhéré au Parti unifié sur ses instances. Aux élections législatives d’avril 1936, il était facilement réélu au premier tour député au titre de l’USR sans s’être prononcé publiquement pour le Front Populaire mais en affirmant son attachement à l’union des gauches sans exclusive contre le fascisme. Il obtint 6 968 voix contre 3 087 au candidat SFIO et 1 244 au candidat communiste. C’est à l’unanimité qu’il était élu président de la Commission des boissons de la Chambre des Députés en juin 1936. Il poursuivait ses activités de parlementaire et de défenseur de la viticulture en infléchissant quelque peu son action en faveur des petits et moyens viticulteurs. Sa popularité paraissait assez peu entamée dans le département et ses amis purent fêter le 27 juin 1937 son jubilé.

Puis vint la guerre. En 1940, il organisa en tant que questeur le départ des parlementaires sur la Massilia. Il protesta par la suite contre cette opération qui avait pour but, selon lui, d’écarter les adversaires du nouveau régime de Vichy qui s’installait. Le 10 juillet 1940, il votait les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, célébrait la Révolution nationale et devenait membre du Conseil national de Vichy. Président du comité permanent de la commission interministérielle de la viticulture, où il avait été nommé le 5 décembre 1940, Édouard Barthe fut aussi porté en 1941 au comité national des appellations d’origine et à la commission du prix des vins. Cependant le 12 octobre 1941, il était arrêté par la police de Vichy à la suite d’une série d’articles en faveur de la défense viticole publiée dans Le Petit Méridional, articles que Vichy estima de nature « à provoquer la raréfaction des expéditions de vin » (motif officiel) et il fut interné quelque temps à Vals (Ardèche). Il se retira ensuite à Nice où il passa le reste de la guerre.

Il réapparut dans l’Hérault après la Libération avec l’intention de reprendre son activité politique. Ce ne fut pas sans mal : en janvier 1945 encore, le Comité départemental de Libération de l’Hérault, à l’unanimité, refusait de le relever de la déchéance. Sanction morale et symbolique car il conservait ses droits civiques. Le 25 mai 1945, le jury d’honneur l’a relevé de l’inéligibilité. Aux élections d’avril 1945, il était réélu maire de Montblanc. En septembre 1945, il tentait, en vain, de reprendre le siège de conseiller général de Saint-Gervais. Mais lors des élections sénatoriales du 7 novembre 1948, il se présentait, seul, comme républicain socialiste. Grâce au soutien que lui apportèrent massivement les radicaux et les conservateurs, il était élu par 421 voix sur 1 021, en troisième position sur seize candidats. Au Sénat, il s’inscrivit au groupe RGR et le 11 janvier 1949, il était désigné comme questeur mais il mourait quelques mois plus tard. Ses obsèques eurent lieu à Montblanc en présence des notabilités du Parti radical, ce même parti qu’il avait si ardemment combattu dans sa jeunesse mais dont il était en fait très proche depuis le début des années 1920. Un square de Béziers, où s’élève un buste de lui, ainsi qu’une place de Montblanc portent son nom.

En 2007, les Éditions Singulières publièrent son journal des années 1940-1943, sous le titre Le Combat d’un parlementaire sous Vichy.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article15800, notice BARTHE Édouard, Jean par Justinien Raymond, Jean Sagnes, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 28 octobre 2022.

Par Justinien Raymond, Jean Sagnes

[Sénat]

ŒUVRE : Le Comité des forges contre la nation (texte de ses interventions à la Chambre des députés en janvier 1919). — La Ténébreuse affaire du « Massilia ». — E. Barthe collabora régulièrement au Socialiste de l’Hérault, à L’Avenir Démocratique, au Devoir Socialiste, au Languedoc Socialiste, au Petit Méridional, à La Dépêche de Toulouse, au Journal du Commerce, à l’Action Viticole, au Populaire, au Vigneron du Midi, à la Revue politique et parlementaire, au Bulletin de l’Office internationale du Vin, au Midi-Libre, au Languedoc républicain et socialiste, etc. — Le Combat d’un parlementaire sous Vichy. Journal des années de guerre 1940-1943, Éditions Singulières, 2007, 480 p.

SOURCES : Arch. Ass. Nat., dossier biographique. — Arch. Dép. Hérault, 15 M 58 à 79, 54 M 148. — Le Socialiste de l’Hérault, 1903-1904. — L’Avenir Démocratique, 1905-1906. — Le Combat Social, 1906. — Le Devoir Socialiste, 1909-1940. — Le Petit Méridional, L’Éclair, L’Humanité, 30 avril 1910. — Le Languedoc Socialiste, 1923-1940. — Le Travailleur du Languedoc, 1925-1940. — Hubert-Rouger, La France socialiste, Paris, 1912, p. 336. — Les Fédérations socialistes II, pp. 167 à 201, passim. — Comptes rendus des congrès du Parti socialiste. — Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, t. II, 1961. — Ch. Warner, The winegrowers of France and the government since 1875, New York, 1960. — J. Sagnes, Socialisme et syndicalisme dans l’Hérault de 1905 à 1921, thèse de 3e cycle, Montpellier, 1976 et « Viticulture et politique : l’action d’Édouard Barthe, député de l’Hérault » in Mélanges offerts à Robert Laurent. — Notes d’A. Caudron. — Claudine Wolikow, Serge Wolikow, Champagne ! Histoire inattendue, Les Éditions de l’Atelier, 2012.

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