PICOURET André

Ses parents étaient de petits cultivateurs du hameau de Marlhac, son père travaillait aussi comme maçon à temps partiel. André Picoret fut seulement baptisé. Après avoir été scolarisé dans son village natal, il suivit pendant trois ans les cours de l’école primaire supérieure Lavoisier à Paris et obtint un certificat d’études commerciales (langue espagnole) en 1913. Il entra à l’École normale d’instituteurs de Guéret (Creuse) en 1914. Titulaire du brevet supérieur en 1915, il fut incorporé comme soldat en janvier 1916 et combattit sur les fronts français puis italien. Promu sergent après les cours à Saint-Cyr, il fut démobilisé en septembre 1919.

André Picouret fut nommé instituteur à Châtelus-en-Marcheix (1920-1928), puis enseigna à Noth de 1928 à 1944, et enfin à Saint-Moreil jusqu’à sa retraite en 1952.

Il se maria en décembre 1924 à Mourioux (Creuse) avec Marie, Marguerite, Suzanne Conchon (née à Guéret, le 26 novembre 1896, morte le 12 avril 1884 à Nice, Alpes-Maritimes), institutrice, fille d’instituteurs à Guéret. Le couple eut une fille.

Adhérent dès le début de sa carrière au syndicat, il fut élu à la fin des années 1920 au conseil syndical de la section départementale du Syndicat national (CGT) dont il fut le secrétaire aux affaires administratives. Membre du groupe de jeunes, il devint en 1935 président de la Solidarité creusoise (désignée « L’Autonome ») à la demande de Jean Chareille. Gréviste avec son épouse le 12 février 1934, il était en désaccord avec le pacifisme du Syndicat national des instituteurs. Il était membre de l’Association républicaine des anciens combattants.

André Picouret adhéra à la section socialiste SFIO de la commune mais n’exerça pas de responsabilités.

Il fut mobilisé en février 1940 comme adjudant. Après la guerre, toujours membre du SNI, il présida l’Autonome jusqu’à sa démission en 1962. En 1947, il était secrétaire et trésorier-adjoint de la Société de secours mutuels et des retraites de Bourganeuf à Saint-Moreil. Depuis 1954, intéressé par l’histoire, il adhérait à la société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse.