BARTHÉLEMY André

Par Jacques Girault, Gilles Morin

Né le 29 décembre 1936 à Lyon (Rhône) ; PEGC ; militant du SNI ; membre de la direction nationale du PSU (1965-1967).

André Barthélemy, instituteur au collège d’enseignement général de Villeurbanne (Rhône), y habitait 149 rue Francis de Pressensé. Militant de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, délégué au congrès national du SNI, il intervint lors de la discussion du rapport moral, le 12 juillet 1965. N’appartenant à aucune tendance, il affirma que le SNI donnait l’exemple de l’unité. À la fin des années 1960, il présidait le conseil de parents d’élèves de l’école Jean Zay.

Membre de l’Union de la gauche socialiste puis du PSU dès sa création, André Barthélemy fut secrétaire de la fédération du Rhône au début des années 1960. En 1967, toujours membre du bureau fédéral, chargé des relations avec les organisations syndicales et politiques, il intervint dans un meeting « pour la libération de l’Espagne du joug franquiste » en avril 1964. Il signa, en décembre 1967, la pétition de soutien aux militants pacifistes qui avaient renvoyé leur livret militaire au ministre des Armées.
Membre du comité politique national en 1965, il signa un appel pour le texte n° 3 au congrès de 1967 dans Tribune socialiste du 1er juillet 1967. Membre du bureau national, désigné le 27 juin 1967, il était chargé de la coordination entre activités parlementaires et action militante. En 1968, il démissionna du bureau fédéral après les critiques formulées par des militants du courant « révolutionnaire ».

Candidat du PSU, soutenu par la FGDS, aux élections législatives de 1967 dans la septième circonscription (Saint-Genis-Laval), il obtint 12 795 voix sur 93 073 inscrits. Pour le deuxième tour, il se retira mais le candidat communiste ne recueillit pas l’ensemble de ses voix, phénomène identique dans les quatre circonscriptions ayant un candidat du PSU au premier tour, selon la presse. Aux élections de 1968, à nouveau candidat dans la septième circonscription (Oullins, Caluire, Neuville), il réunit 6 271 voix sur 92 478 inscrits. La presse communiste indiqua que les résultats du deuxième tour montraient qu’une grande partie de ses électeurs n’avaient pas voté, « probablement », pour le candidat du PCF au deuxième tour.

André Barthélémy adhéra au Parti socialiste par la suite. Dans les années 2000, il habitait à Lyon.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article15808, notice BARTHÉLEMY André par Jacques Girault, Gilles Morin, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 13 septembre 2021.

Par Jacques Girault, Gilles Morin

SOURCES : : Arch. Nat. 581AP/135/482. — Fichiers adhérents du PSU. — Ministère de l’Intérieur. — Les élections législatives 1967, La documentation française. — Tribune socialiste, 11 avril 1964, 2 février 1967, 29 juin 1967. — l’Ecole libératrice. — Sources orales.

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