LECONTE André, Alfred

Par Jean-Paul Nicolas

Né le 17 juin 1923 à Envermeu (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), fusillé le 30 juin 1942 au Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; artisan charpentier ; résistant au sein du réseau Libération-Nord.

André Leconte habitait à Envermeu, rue Douvrend, chez ses parents. Le père (Laurent Leconte, né le 10 novembre 1884) et le fils étaient tous deux des artisans charpentiers.
Résistant au sein de Libération-Nord depuis janvier 1941, André détenait le poste émetteur de son groupe et une arme de guerre (mitraillette). Vraisemblablement aidée par des dénonciateurs français, la Gestapo détecta les signaux radio émis par André Leconte. La maison fut perquisitionnée un dimanche, le 14 juin 1942, et l’arrestation d’André fut effective, d’après un témoin, à 12 heures.
Le lendemain le père d’André fut à son tour arrêté pour complicité. Il fut déporté et mourut dans un camp à Breslau (actuel Wroclaw, Pologne), en janvier 1943.
Le conseil de guerre allemand FK 517 condamna à mort André Leconte pour détention d’arme le 26 juin 1942. Il fut exécuté le 30 juin 1942 au champ de tir du Madrillet à Grand-Quevilly.
Une rue d’Envermeu porte les noms de « André et Laurent Leconte ».
André Leconte fut reconnu Interné résistant.
Lieu d’exécution et de mémoire : Stand de tir du Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Maritime)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article158116, notice LECONTE André, Alfred par Jean-Paul Nicolas, version mise en ligne le 25 mai 2014, dernière modification le 29 septembre 2022.

Par Jean-Paul Nicolas

SOURCES : DAVCC de Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial de la déportation, le nom de Laurent Leconte est déformé en Lecomte. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 350572 (nc).

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