Par Christian Lescureux, Delphine Leneveu
Né le 25 décembre 1920 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), fusillé le 5 novembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) ; mécanicien ou mineur ; militant du Parti communiste ; résistant au sein des FTPF.
Fils de Jean-Baptiste Pezé, huileur, et de Odile Danne, ménagère, André Pezé était célibataire et domicilié à Wingles (Pas-de-Calais) au 33 rue Clemenceau.
Membre des Jeunesses communistes (JC) dès l’âge de quinze ans, il devint agent de liaison du Parti communiste. Il approvisionna les illégaux en fuite en cartes de ravitaillement et aurait participé au sabotage des lignes téléphoniques d’Ourton (Pas-de-Calais).
Arrêté le 20 août 1942 pour « participation au sabotage de lignes téléphoniques, appartenance au Parti communiste, agent de liaison du Parti communiste et détention d’armes », André Pezé fut condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 22 octobre 1942 et fusillé le 5 novembre 1942 dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Par Christian Lescureux, Delphine Leneveu
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 5022/2. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 223. – J. Estager, Ami, entends-tu, Messidor/Éd. Sociales, Paris, 1986, p. 78. – Mémorial des fusillés d’Arras. – État civil.