Par Jean Quellien
Né le 28 avril 1923 à Dinant (Belgique), fusillé le 14 août 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier au chantier naval ou dessinateur ; résistant au sein des FTPF.
Deuxième enfant de Victor Gillain, tapissier-garnisseur et d’Alice Lecompte, coururière, Jean Gillain était ouvrier aux chantiers navals de Blainville-sur-Orne (Calvados), où sa famille, originaire de Belgique, était venue se fixer.
Avec deux camarades de travail, Claude Gardelein et René Verheecke, il devint membre des Francs-tireurs et partisans (FTP) au début de l’année 1943.
Leur première action consista à saboter à l’explosif la locomotive des chantiers. Mais, en mars, l’échec d’une tentative de sabotage sur la voie ferrée à l’est de Caen entraîna une vague d’arrestations par la police française dont furent victimes les trois jeunes gens, le 3 mars 1943.
Remis aux Allemands, ils furent internés à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), puis traduits devant la cour martiale du Gross Paris, le 13 juillet 1943, en même temps qu’une vingtaine d’autres membres des FTP du Calvados.
Condamné à mort, tout comme ses deux amis, Jean Gillain a été fusillé au Mont-Valérien le 14 août 1943.
Par Jean Quellien
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.