Par Jean Quellien, Dominique Tantin
Né le 4 décembre 1896 à Landelles-et-Coupigny (Calvados), fusillé le 21 janvier 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier agricole ; résistant isolé.
Léon Guézet était le fils d’Aldéric Émile, cultivateur, alors âgé de 32 ans, et de Marie Marcelline Picque, âgée de 34 ans, ménagère.
Journalier agricole, il fut mobilisé dans l’infanterie de 1916 à 1918 et fut blessé le 22 juillet 1918 à l’arcade sourcilière par un éclat d’obus.
Le 22 novembre 1920 à Courson, il épousa Adelina Eulalie Augustine Lelièvre, cultivatrice, née à Saint-Maur-des-Bois (Manche) le 12 février 1883. Père de trois enfants, Auguste Guézet était ouvrier agricole à Campagnolles (Calvados).
Il fut arrêté par la Feldgendarmerie le 21 août 1941 après avoir délibérément sectionné un câble téléphonique allemand au Mesnil-Caussois (commune actuellement rattachée à Noues-de-Sienne).
Interné à Fresnes, il fut condamné à mort et fusillé le 21 janvier 1942 au Mont-Valérien. Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Léon Guézet fut reconnu interné résistant. La Médaille de la Résistance lui fut décernée par décret en date du 25 janvier 1973. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif des fusillés au Mont-Valérien et, à Caen, sur le monument commémoratif des fusillés 1939-1945 et sur la plaque commémorative des fusillés.
Par Jean Quellien, Dominique Tantin
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 621200J. — Quellien Jean (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 276024 (nc). — Actes de naissance et de mariage, registre matricule (AD Calvados en ligne). — Notice complétée par Dominique Tantin (janvier 2021).