Par Jean Quellien
Né le 11 mai 1913 à Longuyon (Meurthe-et-Moselle), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à Caen (Calvados) ; cheminot ; militant communiste.
Fils d’Henry-Nicolas Prud’homme, chauffeur, et de Célina Ravenel, sans profession, Raymond Prud’homme s’était marié le 28 août 1937 à Épiez-sur-Chiers (Meurthe-et-Moselle) avec Irène Bourgeois. Domicilié avec sa femme à Longuyon, où il fut employé comme cheminot, il fut arrêté dans cette localité le 6 juillet 1941 par la police française pour « distribution de tracts communistes », après avoir été repéré comme un actif propagandiste communiste, proche des milieux « terroristes ».
Le 4 octobre 1941, il fut condamné par la Section spéciale auprès de la cour d’appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) à cinq ans de travaux forcés. Transféré à Caen pour y purger sa peine, Raymond Prud’homme fut désigné le 6 mars 1942 comme otage à exécuter en représailles aux attentats de Dijon (Côte-d’Or) des 28 décembre 1941 et 10 janvier 1942.
Raymond Prud’homme a été fusillé le 7 mars 1942 à la caserne du 43e Régiment d’artillerie de Caen.
Par Jean Quellien
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit. – État civil.