PLAN Émile, Élie, Louis

Par Jacques Girault

Né le 28 décembre 1902 à Saint-Mandrier (Var), mort le 19 juillet 1979 à Toulon (Var) ; instituteur dans le Var ; militant du SNI.

Son père Isidore, Henri, Joseph Plan, né en 1863 à Courthézon (Vaucluse), instituteur à Pierrefeu (Var), avait obtenu en 1907 une récompense sous forme de dons de livres pour son activité en direction des adultes et des œuvres périscolaires.

Émile Plan se maria en août 1931 à Montfort (Var) où il enseignait. En mai 1928, il devint membre du conseil syndical de l’Union générale des membres de l’enseignement public, section départementale du Syndicat national (CGT). Instituteur à Carnoules, chargé de centraliser, en vue du congrès national, les avis sur la question de l’organisation de l’école, il rapporta lors de l’assemblée générale du 8 mai 1930. Désigné à nouveau au conseil, le 15 décembre 1930, il devint membre du bureau syndical, le 22 janvier 1931 et secrétaire-adjoint pour l’arrondissement de Brignoles. Il se prononça, en avril 1931, pour l’exclusion des syndiqués ayant participé aux commissions d’attribution des bourses ne respectant pas la décision du syndicat de s’abstenir. Il signa un article dans le bulletin en juin 1931, sous le titre "A propos de notre « grève »" où il distinguait la grève des examens, "notre timide mouvement", des grèves ouvrières. Il ne fut pas réélu au conseil syndical à l’automne 1932.

Émile Plan pratiquait l’imprimerie à l’école dès la fin des années 1920 mais il n’apparut parmi les militants de l’École moderne par la suite.

A la Libération, instituteur au cours complémentaire de Saint-Jean-du-Var à Toulon, il figurait parmi les membres du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs. Lors des réunions du conseil, il vota la motion mettant en demeure ses camarades de quitter le bureau de la FEN-CGT, le 13 mai 1948, puis la motion revendiquant l’autonomie et la "reconstruction d’une CGT démocratique", le 2 juin 1949. Il fut réélu au conseil syndical, à la fin de 1949, sur la liste "pour un syndicalisme indépendant et constructif". Dans le bulletin syndical, il écrivait régulièrement des articles sur l’enseignement de la langue provençale à l’école. En 1962, le conseil syndical le mentionnait comme responsable de la commission des retraités.

Émile Plan avait participé à l’encadrement des colonies de vacances de la ville de La Seyne.

En 1958, il habitait le quartier de Saint-Jean du Var, et figurait sur la liste des instituteurs sympathisant du Parti socialiste autonome dressée par Jean Charlot.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article158501, notice PLAN Émile, Élie, Louis par Jacques Girault, version mise en ligne le 28 avril 2014, dernière modification le 8 avril 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Jean Charlot (Centre d’histoire sociale du XXe siècle). — Presse syndicale. — Journal des instituteurs, 25 août 1907.

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