Par Robert Kosmann
Né en 1940 en Algérie ; ouvrier spécialisé chez Renault à Billancourt ; militant CGT, délégué du personnel ; adhérent du PCF (1976-1995).
Adolescent, Ahmed Ait Amadouche travailla quelques temps dans les plantations coloniales comme ouvrier agricole. Son père, installé en France avant la Seconde guerre mondiale, était militant de la CGT. Il le fit venir en France à 17 ans. Ahmed Ait Amadouche fut très rapidement adhérent de la CGT et du PCF. Il effectua son service militaire dans l’armée française. Il fut embauché chez Renault en 1959 à l’usine O de Billancourt où il travaillait à la fabrication de caisses d’emballage pour les pièces détachées. Il fut muté ensuite au début des années 1960 dans l’Ile Seguin, au département 74, chaîne mécanique. Il y fut délégué CGT de 1976 à 1995. Il prit également des mandats au CHSCT. En instance de licenciement collectif, son licenciement fut refusé par trois fois par le conseil des prud’hommes, le tribunal de Paris et le Conseil d’État entre 1990 et 1992. Il fut toutefois maintenu à l’usine, sans travail, de 1990 à 1992 et muté comme employé à partir de 1992 au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) à la direction pré-vente. Il partit en pré-retraite de l’usine en 1998.
Par Robert Kosmann
SOURCES : Gilbert Hatry (dir.), Notices biographiques Renault Editions JCM, 1990. — Amanda Petigrand ATRIS face à son passé, maîtrise d’histoire sous la direction de Danielle Tartakowsky, Paris 8, 2002.