CHAKOURI Boumedienne

Par Robert Kosmann

Né le 5 mars 1949 à Casablanca (Maroc) ; menuisier-ébéniste puis modeleur modéliste à Renault Billancourt ; militant CGT (1974-2013), délégué du personnel, délégué CHS et au comité d’entreprise ; militant communiste, conseiller municipal de Sèvres (Hauts-de-Seine) (1995-2001).

Son arrière grand-père, qui vivait en Algérie sous domination française, fut enrôlé pour faire la guerre à la Prusse en 1870. Il y perdit une jambe et, pour toucher sa pension d’invalidité, dut opter pour la nationalité française. À partir de cette date, la famille conserva la nationalité tout en émigrant pour travailler à Casablanca, au Maroc. Le père de Boumedienne Chakouri, Houari Chakouri, était chauffeur routier et sa mère Saleha née Mezioueden sans profession salariée. Boumedienne Chakouri suivit des études primaires puis secondaires jusqu’en première, avant d’opter pour le technique en effectuant pendant trois ans une préparation au métier de menuisier-ébéniste. En 1968 Boumedienne Chakouri s’installa en France, à Rodez (Aveyron) et, pendant huit mois, termina ses études techniques pour obtenir, en mars 1969, un diplôme de menuisier-ébéniste. Après treize mois de service militaire effectués à Marseille, il monta à Paris et fut embauché en mars 1971 comme menuisier à l’usine Renault de Billancourt où il effectua l’ensemble de sa carrière comme modeleur modéliste.

Rapidement Boumedienne Chakouri adhéra au PCF, en 1973, puis à la CGT, en 1974. Il expliquait son choix par « le goût des confrontations dans le Parti » et de la « tolérance entre communistes ». Il fut successivement délégué CHS (1975-1979) puis délégué du personnel (1979-1982), délégué au comité d’entreprise (1982-1988) puis représentant de la CGT au comité central d’entreprise (1986-1988). Il fut également élu conseiller municipal de la ville de Sèvres où il habitait, sur une liste PCF de 1995 à 2001. En parallèle il fit partie du MRAP de 1995 à 1997 et milita au Secours populaire entre 2003 et 2013. Il fut également professeur bénévole de peinture, sculpture et modelage pour les enfants de sa résidence, à Sèvres, pendant vingt ans.
Sur un plan personnel Boumedienne Chakouri se maria en octobre 1980 avec Noêlle Legoff, également adhérente à la CGT et au PCF. Ils eurent deux enfants : Mehdi, né en 1981, et Myriam née en 1985.

En 2013, Boumedienne Chakouri était retraité depuis l’année 2009. Il était secrétaire de la section syndicale CGT des retraités du Technocentre Renault de Guyancourt, militait à la section PCF du Technocentre Renault de Guyancourt et au Secours Populaire à Sèvres.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article158655, notice CHAKOURI Boumedienne par Robert Kosmann, version mise en ligne le 6 mai 2014, dernière modification le 6 mai 2014.

Par Robert Kosmann

SOURCES : Gilbert Hatry (dir.), Notices biographiques Renault, Paris, Éditions JCM, 1990. —Entretien et correspondance avec Boumedienne Chakouri, octobre 2013.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable